Dieu? Le plus grand scientifique!

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Les trois Adams.

  

*Témoignages*

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ANNE MARIE ANTONIETTI
Guérie par... le D.ieu d'Israël !

(Témoignage extrait de son site : http://www.antonietti-israel.org)


Je suis tombée malade en 1994. Je travaillais alors en Suisse, dans le cadre d'une association d'aide aux toxicomanes et à leurs familles.

Un matin, je me suis réveillée avec les pieds et les chevilles énormes et noirs, et des souffrances épouvantables. La famille qui me logeait a immédiatement appelé un médecin, qui m'a fait faire des analyses de sang. Diagnostic : spondylarthrite évolutive ankylosante. « Il faut que vous ayez beaucoup de courage pour accepter que vous avez une grave maladie. Toute votre vie, ce sera le handicap et la souffrance », m'a dit le spécialiste! En 3 semaines, l'inflammation avait pris toutes les articulations du corps, et la colonne vertébrale. Je pouvais juste rester allongée, avec des souffrances terribles. On a dû me ramener à Paris, puis chez moi, à Ajaccio.

Bien que malade et handicapée, je voulais absolument avoir une activité; je tenais à être intégrée dans la vie, avoir des horaires et continuer à être utile. J'ai donc pensé créer un lieu d'accueil, avec pour support une librairie chrétienne évangélique; je l'ai gérée pendant 6 ans. Je l'ouvrais seulement l'après-midi puisque, dans cette maladie, on s'ankylose la nuit et, le matin, souvent, j'avais du mal à bouger.

Durant six longues et terribles années, tous m'ont vue me traîner – souvent très difficilement – avec les béquilles. De plus, ne pouvant rester assise sur une chaise, je devais emporter partout avec moi un fauteuil relax : j'avais besoin de pouvoir appuyer ma tête et de changer sans cesse la position du dossier et de mon dos, faute de quoi j'avais de terribles douleurs dans la colonne vertébrale.

Souvent, j'avais l'impression que j'étais en train de mourir : que j'allais être détruite par les souffrances trop intenses, en particulier dans la colonne. L'inflammation dans les cervicales me provoquait aussi des douleurs terribles dans la tête ou dans les yeux, dont l'intérieur devenait parfois tout gonflé et injecté de sang. Mais le plus pénible était encore les troubles de l'équilibre : régulièrement, durant 3 ou 4 jours, je ne savais plus où j'étais. Il me semblait être comme dans du coton. Et, même quand j'étais bien calée dans un fauteuil, je me sentais tomber dans tous les sens. C'était un cauchemar. Le traitement de Salazopyrine ne suffisant plus, on m'a donné du Métotrexate, sorte de chimio, si bien que je commençais à perdre mes cheveux, et j'avais des nausées terribles. Durant ces années, j'avais aussi, bien sûr, en permanence, la kiné, au moins deux fois par semaine; souvent plus, quand je souffrais trop. Et je devais faire des exercices tous les jours, pour entretenir autant que possible le fonctionnement des articulations.

On m'avait offert une petite voiture automatique, ce qui me permettait d'avoir une plus grande autonomie. Ainsi, par exemple, je pouvais aussi aller faire des stands de librairie, même jusqu'à Bastia, en particulier lorsqu'il y avait des réunions exceptionnelles, avec des orateurs venus « du continent ». Au cours d'une de ces réunions, à Bastia, pendant un moment de chants et d'adoration à D.ieu, j'ai tout d'un coup eu la conviction que je devais arrêter de prendre les médicaments. Comme si, étrangement, je sentais D.ieu me dire, dans mon coeur : « je t'ai donné ta guérison, même si tu ne peux pas encore la voir. »

J'ai donc cessé les traitements. Or, les mains, les pieds, les chevilles, les genoux se sont à nouveau enflés, et sont devenus extrêmement douloureux. Surtout, que j'avais à nouveau des souffrances épouvantables dans la colonne vertébrale. Et je disais à D.ieu : « si cette conviction que j'ai dans le coeur ne vient pas de toi, je vais m'écraser! » Je savais comment l'on devient (la colonne toute soudée voûtée, etc.), même avec les traitements; alors, si je ne les prenais pas...! Mais j'avais toujours dans le coeur les mêmes mots : « Je t'ai dit d'arrêter les médicaments, et que je t'ai donné ta guérison. »

Sont ainsi passés des jours, des semaines. Inutile de dire à quel point ce fut dur! Je n'osais même pas en parler, car je ne voulais pas qu'on ébranle ma conviction en me disant  « Es-tu sûre? Est-ce que c'est sage? Regarde untel, dans quel état il est, à cause de la spondylarthrite, etc. » Je voulais seulement rester tout près de D.ieu, pour recevoir de Sa bouche les mots que Lui seul peut nous dire, dans notre coeur; et serrer précieusement dans mon coeur la conviction qu'Il est tout-puissant pour me garder. Je lisais et relisais les paroles qu'Il a inspiré à des hommes d'écrire, mais qui prennent vie, dans notre quotidien, et qui deviennent Ses Paroles pour nous; qui étaient Ses mots pour moi, comme s'Il m'avait murmuré à l'oreille, ou répété inlassablement, tout bas, dans le coeur « Je suis l'Éternel qui te guéris ».

De cette façon, je m'efforçais de ne regarder qu'à Lui, et n'écouter qu'à ce qu'Il peut nous dire Lui-même.

C'est ainsi que j'ai compris qu'il y a deux plans, comme deux étages : le plan de la Réalité; de la vraie, de la seule Réalité : ce que D.ieu dit dans Sa Parole, et aussi les convictions qu'il nous met à chacun dans le cœur; par exemple, pour moi à ce moment-là, cette conviction d'arrêter les médicaments. L'autre étage, c'est ce que je voyais avec mes yeux, et ce que je ressentais : mes articulations enflées et ces douleurs atroces. Mais, si étrange que cela puisse paraître, je me rendais compte que ce que je voyais et ce que je ressentais étaient seulement des apparences, comme un rideau de fumée mis devant la Réalité de Dieu, pour que je ne la voie plus, me faire douter, et pour que je perde la guérison et la grâce de D.ieu. Alors, je me suis accrochée de toutes mes forces à LA réalité que D.ieu me montrait.

Cela paraît fou, n'est-ce pas? Et beaucoup, en lisant cela, vont se dire que la maladie avait aussi contaminé mon cerveau! Et pourtant...

3 mois plus tard, le même couple du continent est revenu à Bastia. Dans la prédication, il nous était dit de faire quelque chose de concret, pour manifester notre foi. Et j'ai eu dans mon cœur la conviction de jeter mes béquilles et de donner mon fauteuil. Après la réunion, je suis partie avec ma voiture. J'ai réussi à aller jusqu'à une grande poubelle, et j'y ai jeté mes béquilles. Quand je les ai vues, au fond de ce container, cela m'a fait un choc : il me semblait que c'était une partie de moi qui était là, au milieu des ordures. Évidemment, puisque pendant 6 ans, j'avais réussi à me traîner seulement grâce à elles. Je me suis vite détournée, pour les laisser là et partir, comme je pouvais.

C'est à cet instant même que j'ai été guérie : toute enflure et toute douleur avaient disparu. J'ai pu commencer à marcher, courir, même dans les chemins de terre de la pépinière de mes amis. Durant la maladie, je devais toujours faire très attention avant de poser mes pieds : pour ne pas ébranler ma colonne vertébrale, les sacro-iliaques, les genoux, ou me faire mal aux pieds. Or, là, dans le noir, sur un chemin de terre, avec les trous et les bosses, ou les pierres roulant sous mes pieds, je pouvais courir et sauter. Je me revoyais enfant, courant dans les chemins à la campagne, et je ressentais comme si D.ieu m'avait redonné mes muscles d'autrefois, avec les mêmes sensations!

Ce que je voyais et ressentais, et la Réalité de D.ieu, étaient devenus une seule et même chose : Dieu m'avait donné ma guérison et, désormais, je pouvais la voir! Toutes traces de maladie, et même tous mes rhumatismes avaient disparu. C'était pour moi une sensation étrange, et même impressionnante car, après avoir eu mal dans tout le corps, pendant 6 ans, tout d'un coup, je ne sentais plus rien du tout et... il me semblait même... que je n'avais plus de corps!

Le lendemain, quand je me suis réveillée, j'ai vu qu'il avait plu toute la nuit, car tout était trempé. Autrefois, j'aurais eu des douleurs partout, car tout mon corps était devenu un vrai baromètre. Or, je n'avais plus mal. Il a même plu pendant près de 3 semaines, et je n'avais plus aucune douleur nulle part.

Mais ce fut encore plus impressionnant pour tous ceux qui m'ont connue malade. En particulier dans la rue où était ma librairie, et où tous m'ont connue seulement malade : pendant six ans, ils m'ont vue me traîner difficilement avec les béquilles et, tout d'un coup, je suis arrivée dans la rue en courant. Ils m'ont vu courir, sauter, et pouvoir rester assise comme tout le monde sur une chaise. Au point que, même encore maintenant, presque 5 ans après, quand ils me voient en bonne santé, ils n'arrivent toujours pas à l'« intégrer », et ils me demandent encore « Tu vas bien? Tu n'es plus malade? » « C'est extraordinaire de te voir marcher!... »

C'est drôle, car c'est seulement 1 ou 2 ans plus tard que j'ai vraiment réalisé que Dieu m'avait complètement guérie : quand j'ai fait un voyage en Israël. Je pouvais aller partout, marcher, et tout visiter avec notre groupe. Et, même ce que d'autres ne pouvaient faire : comme grimper ou escalader, je pouvais maintenant le faire!

Eh oui, D.ieu est Tout-Puissant. Ce qu'Il fait, Il le fait parfaitement et définitivement.

- FIN -

(Extrait du site de Anne Marie Antonietti à http://www.antonietti-israel.org avec l'autorisation de l'auteur)

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