Par Nicolas Ciarapica - portail voxdei
(nciarapica@wanadoo.fr ou webmaster@voxdei.org)
Q.- Michelle d'Astier de la Vigerie... Quel nom à rallonge ! Si j'en crois une cassette que j'avais entendue, intitulée "De la vie de château à
l'Évangile", tu as avant ta conversion, connu les mondes de la politique et de l'aristocratie, n'est-ce pas?
R.- J'ai nagé là-dedans. En fait, j'ai toujours considéré que c'était mon monde, et que le reste du monde n'avait pas beaucoup d'importance. Arrogance et élitisme. Mais comme on ne connaît rien d'autre, on croit cela naturel. Quand je me suis convertie, Dieu m'a annoncé qu'il me mettrait au milieu d'un monde "humble et petit". Cela m'a changée, émondée, rognée de toutes part. Mais gloire à Dieu, cela a remis en place beaucoup de conceptions tordues du monde, et permis à l'amour vrai, celui qui vient du
cœur de Dieu, de passer à travers mon ancien cœur de pierre !
Q.- Tu as ensuite fait une rencontre déterminante avec le Christ... Dans quelles circonstances était-ce ? As-tu gardé quelque contact avec ton "ancien monde" ?
R.-
Je ne vais pas parler de ma conversion. J'en ai fait tant de témoignages et de livres ! Il m'a fallu être au bord de la mort et de la ruine, à cinquante ans, pour crier à Dieu et, un an plus tard, rencontrer Jésus, d'une manière aussi explosive que Paul sur le chemin de Damas. A l'instant même, ma coupure avec mon ancien monde, un monde superficiel, a été totale.
Q.- En passant, nous voyons un peu partout des politiques se déclarer ouvertement "chrétiens", et cela avec plus ou moins de vérité, et plus ou moins de bonheur (je pense notamment aux évangéliques péruviens qui ont été "plumés" par leur propre président "chrétien", et dont les fruits ont été plutôt amers...). Qu'en penses-tu ? Vois-tu d'un bon oeil ceux qui souhaitent s'investir dans la politique, voire créer un parti politique chrétien en France ?
R.-
Le mot "chrétien" ne veut plus rien dire. On reconnaît l'arbre à ses fruits. Je pense même que des
satanistes purs et durs, des illuminatis, occupent dans le monde certains sièges présidentiels. Leur meilleur camouflage, c'est de se dire chrétien. Rien n'est plus facile à imiter qu'un chrétien : Il suffit d'aller au culte régulièrement, de prétendre que l'on prie Dieu tous les jours (quel Dieu ?), et passer un peu de pommade, assortie éventuellement de largesses financières, à quelques églises évangéliques ayant pignon sur rue. Aveuglées par l'orgueil d'avoir un Président qui les visite ou les cautionne, elles seront à leur tour le meilleur garant de l'authenticité de la conversion de ces présidents. Il est si facile de berner les Chrétiens ! Certes, Dieu peut décider d'élever qui il veut, et de mettre des hommes dans la politique. Mais je crois qu'en ce cas il ouvrira surnaturellement les portes et que ce sera pour une mission précise, pas pour une "carrière". Attention à ne pas nous servir de nos ambitions cachées pour justifier que l'on parte dans des campagnes électorales. Ce monde est vraiment perverti, et si ce n'est Dieu qui nous propulse, nous chuterons, au mieux nous échouerons lamentablement.
Dieu ne peut se contenter de 6% des voix!
Q.- Depuis ton premier livre chez Fayard "Le Tourment et la Grâce" et ta présence dans certaines émissions culturelles à la télévision, tu as fait un bon bout de chemin ! On retrouve dans plusieurs de tes livres suivants une bonne dose d'humour et de "poil à gratter"... Tu n'as pas été tendre avec nos travers évangéliques !
Était-ce bien nécessaire ?
R.-
Il y a actuellement un fort courant de Chrétiens, solidement arrimés à Christ, qui quittent leur église. J'aime les églises où l'amour de Dieu se manifeste, et où on peut chanter avec les frères et entendre de bons enseignements. Mais je sais qu'un bâtiment, avec un pasteur à la tête, qui dirige tout et qui décide de tout, face à un peuple passif et démis, ce n'est pas l'Église avec un grand
"E". Chaque Chrétien doit avant tout être rattaché au Cep, à l'écoute de ce que lui demande son Seigneur, et non se décharger sur des "professionnels" de toute initiative, de toute action de disciples, et ainsi sortir de son élection et de sa vocation. Ce n'est pas de la discipline, ni de la fidélité, c'est de la démission. Nous aurons à en rendre compte. Les bâtiments n'intéressent pas le Seigneur, ni les systèmes, ni les organisations, ni les programmes. Ce sont des leurres religieux.
Q.- Tu es une femme. Pourtant, tu fais de nombreuses conférences dans la francophonie religieuse, traditionnellement hostile aux prédicatrices. Quelles sont les limites de ton ministère ? Comment te situes-tu par rapport à ce que Paul dit quand il "interdit à la femme d'enseigner, et de prendre autorité sur l'homme" ?
R.-
On a toujours tordu les versets de Paul, n'en prenant que des petits bouts et les sortant de leur contexte. Ceux qui "interdisent à la femme d'enseigner" font enseigner les enfants par des femmes, alors que cet enseignement aura infiniment plus d'impact dans le temps que sur les adultes. C'est une gigantesque hypocrisie. D'ailleurs, beaucoup de ceux qui ne me reçoivent pas comme prédicatrice lisent mes livres (qui enseignent !), parfois en cachette ! J'ai eu beaucoup d'opposition, j'ai connu des campagnes de calomnies, j'ai été persécutée. Mais c'est Dieu qui a eu le dernier mot. Plus on me fermait certaines portes, plus Dieu en ouvrait. Et j'aime voir, quand je regarde en arrière, que par la grâce de Dieu, sur ma route, il y a eu des milliers de conversions, des milliers de délivrances, des transformations de vie, des guérisons. C'est Dieu qui fait, mais combien on est heureux qu'Il se serve de nous !
Q.- Tu viens de publier un nouveau livre. La littérature évangélique est abondante, notamment dans les pays anglo-saxons : on trouve des livres expliquant comment faire ceci ou cela, etc. Les chrétiens cherchent-ils dans les manuels ce qu'ils ne trouvent plus dans l'Emmanuel ? On a souvent l'impression que, si on n'écrit pas soi-même un bouquin sur telle question, la question n'est pas vraiment close ! Alors ma question est la suivante : ton livre est-il vraiment nécessaire ?
R.-
Il est plus que nécessaire. J'ai passé des milliers d'heures à l'écrire. Le ferais-je si je le croyais inutile ? J'ai tant appris dans le domaine de la délivrance que je veux partager le fruit de cet apprentissage. Car beaucoup de gens crient au secours, ne trouvant pas des gens connaissant ce qui est indispensable de connaître pour certaines délivrances. Notamment quand il s'agit de libérer des gens qui viennent de la sorcellerie, du bouddhisme, de l'Islam, du satanisme, et même du New Age pratiqué dans certains séminaires, certaines écoles chrétiennes ou certaines églises ! L'apostasie est à nos portes, avec ses séductions.
Q.- J'ai personnellement assisté à pas mal de ces réunions où l'on voit les gens "valdinguer", et une question vient souvent à l'esprit : ce sont souvent les mêmes. Quand Jésus dit que la condition du démoniaque délivré risque de devenir 7 fois pire que la première, rend-on vraiment service à ces gens quand on les délivre sans vraiment les enseigner ? D'autre part, j'ai constaté que ce sont plutôt si j'ose dire de "petits" démons que l'on chasse, mais que les déments, les cas psychiatriques, mais aussi les aveugles, les sourds, les paraplégiques, les épileptiques, nous ne savons ou ne pouvons les libérer... Manquerions-nous de foi ?
R.-
Précisément, dans mon prochain livre, je fais de fortes mises en garde à ce sujet. Pour certaines délivrances, il faut être certain que la personne marche vraiment avec le Seigneur et même qu'elle s'engage comme disciple. Sinon on bat l'air, on s'épuise pour rien, et parfois on renvoie la personne dans le monde, où elle va de nouveau être investie par ses démons et devenir pire. L'enseignement doit toujours accompagner la délivrance, qui doit se faire quand la personne est déterminée à lâcher certains péchés, à pardonner, à s'humilier devant Dieu, etc. Le message de la Croix doit être omniprésent dans la délivrance.
Q.- On entend parler de cure d'âme ou de relation d'aide. La délivrance est-elle de la relation d'aide ?
R.-
Si je regarde bien ma Bible, je ne trouve pas trace de relation d'aide ! Même la Samaritaine en Jean 3, qui en avait certainement vu de toutes les couleurs, n'a pas eu besoin de raconter ses malheurs pour recevoir la guérison de sa vie. Jésus lui a dit "tout ce qu'elle avait fait" et s'est révélé à elle comme Messie. Cela a suffi pour la transformer, et elle, la rejetée qui se faufilait à midi dans un puits écarté de la ville, et qui au départ se comporte avec Jésus comme un hérisson qu'il ne faut pas approcher, aura ensuite l'audace d'aller proclamer dans toute la ville qu'elle reconnaît qu'elle était une pécheresse et que Jésus lui avait dit "tout ce qu'elle avait fait". Elle n'en avait plus rien à faire, du regard des autres, parce qu'elle avait rencontré le regard d'amour du Messie ! Nous avons reçu un évangile de puissance. En Jean 14,15 et 16, chaque fois que l'on nous parle de Consolateur, on nous parle aussi de vérité (La vérité libère : par exemple, beaucoup de Chrétiens ont encore des
rancœurs contre Dieu "qui a permis" ou "qui aurait pu empêcher", parce qu'ils connaissent mal les conséquences du péché, parce qu'ils répètent à tout bout de champ : "On n'est plus sous la loi", surtout quand ils la transgressent !, oubliant ce que Jésus en dit en Matthieu 5 et que Paul a répété qu'on est plus sous la loi quand on marche par l'Esprit, donc précisément quand on a cessé de pécher !), de repentance (le Consolateur nous convainc de péché, de justice et de jugement), de transformation de notre identité, d'amour de Dieu, de pardon, etc.
Personnellement, je pense que derrière le mot "relation d'aide" on met tout et n'importe quoi. Je passe mon temps à délivrer des gens qui ont fait toutes les relations d'aide possible, mais qui n'ont été aidés en rien ! La vraie relation d'aide n'est pas une psychanalyse pseudo-chrétienne. Les professionnels font beaucoup mieux ! C'est un peu d'écoute (il n'est pas bon de laisser les gens se raconter indéfiniment dans l'apitoiement), mais surtout l'écoute du Saint-Esprit pour dét ecter les sources des
tourments : péchés "oubliés" ou édulcorés, abominations cachées des pères, malédictions prononcées par la bouche de proches, participation à des pratiques très douteuses, liens d'âmes avec d'anciens partenaires sexuels, manques de pardon, manques de confessions, etc. Puis quand ces causes sont mises à la lumière, participation active de la personne par la confession, la repentance, le pardon, et prise d'autorité sur les démons. Je n'obtiens de bonnes guérisons d'âmes et de bonnes délivrances qu'avec les Chrétiens vraiment disciples et déterminés à servir Dieu, pas avec les passifs qui sont uniquement centrés sur eux-mêmes, leurs propres besoins et leurs bobos personnels ! Avec eux, on perd son temps, car ils ont un autre dieu que Dieu : eux-mêmes ! Je crois que, selon 2
Tim. 3:1, c'est le cas de la très grande majorité des gens, y compris dans les églises : on les reconnaît à leurs fruits. Ils n'en ont aucun, sauf de changer d'apparence, de
langage, et d'habitudes pour le dimanche matin !
Q.- Parlons maintenant de ton livre proprement dit, si tu veux bien. Tu sembles croire que le "climat spirituel" de la France a changé. Tu cites même des expressions qui seront familières aux africains (par exemple "maris et femmes de nuit")... La France est-elle à ce point "maudite" ?
R.-
Nous accueillons des "flots d'immigrés". Eux sont sous la médiction, car ils doivent fuir douloureusement des pays misérables où ils crèvent de faim. Mais nous aussi, nous sommes sous la malédiction selon Deutéronome 28:32,
33, 49, 50, 51, 52, 53, quand nous sommes envahis par un flot incontrôlable d'immigrés, qui, au lieu d'être une source de richesse pour le pays (ce que peuvent devenir les immigrés quand ils veulent vraiment s'intégrer, comme par exemple aux USA), nous importent leur misère, leur violence, leurs sorciers et leurs marabouts, leurs mosquées et leur islam, parce que nous ne savons pas les christianiser, ni même leur inculquer le respect des lois françaises, et même pas l'amour pour le pays qui les accueillent et pour lequel ils gardent de la haine. Ce flot d'immigrés ne s'intègre pas (on ne voit même plus d'intégration à la deuxième ou troisième génération), et crée de plus en plus des cités de non-droit. Les imams prospèrent, l'islam envahit tout, tandis que l'Église s'étiole et que le christianisme fait rigoler tout le monde par son manque d'impact. Notre pays s'appauvrit aujourd'hui à une vitesse grand V, selon les informations officielles, parce que la France est athée, franc-maçonne, et en grave rébellion avec Dieu, d'où la malédiction de grèves (qui font de nous la risée de nos voisins), de murmures, etc. La France va très mal ! Je crois qu'elle est sous une malédiction, à cause de ce qu'elle a fait durant la Révolution française, selon Esaïe 8:20 à 22. Encore plus à cause de sa complicité avec les Nazis pour décimer le peuple Juif, complicité qui n'a cessé de perdurer par les amitiés particulières qu'entretiennent depuis 60 ans tous les politiques (à cause du pétrole) avec les pays arabes, au détriment d'Israël. C'est selon la Bible la source de grandes malédictions. Si au moins le peuple de Dieu en France savait s'en repentir !
Le but principal de mon livre, justement, c'est de partager ce que j'ai appris depuis plusieurs années, notamment en Afrique, en matière de démonologie. Nous, Européens, dans nos églises, nous avons tellement laissé de côté la délivrance durant des siècles que nous sommes devenus très ignorants. Les Africains (ou Caraïbes, ou latino américains, ou ex musulmans), eux, sont tellement confrontés VISIBLEMENT à ces esprits, à cause de la sorcellerie endémique, qu'ils ont dû apprendre à les combattre et les chasser. Mais je me suis aperçu que les mêmes esprits tenaient tout autant, ou presque, les Européens, car notre sorcellerie ou notre satanisme "en gants blancs", même si elle est plus cachée, est tout aussi répandue. "Femmes de nuits" et "maris de nuit", par exemple, se rencontrent très souvent. Ce sont des esprits qui se sont appropriés sexuellement la personne (j'explique dans mon livre leur origine), et viennent la tourmenter la nuit. Ils sont à l'origine de nombreux divorces ou de nombreux célibats forcés. Ils ne sont pas une "invention" africaine. Au moyen âge, l'Église les connaissait très bien et leur avaient donné d'autres noms (incubes et succubes, regardez ces noms et leur explication dans tous les dictionnaires). Elle les combattait alors.
Q.- Tu sembles croire qu'un chrétien peut être "possédé", c'est du moins ainsi que certains (s'appuyant sur 2 Corinthiens 5;17) voudront le comprendre en lisant ton ouvrage. Expliques-tu dans ton livre d'abord ce qu'est un chrétien, et ensuite ce qu'est la "possession", ou les "liens" ?
R.- J'explique clairement dans le livre qu'un Chrétien ne peut être possédé car sa volonté reste toujours libre (ex: Gadarénien venu de lui-même au devant de Jésus). Par contre, certains sont liés jusqu'aux oreilles quand ils sortent de la sorcellerie et qu'ils sont environnés dans la famille de sorciers, et ils souffrent.
Q.- Quand on parle délivrance, on pense à la somme quasi-théologique de Maurice Ray "Pour que nous soyons libérés". Tu m'as dit avoir soumis ton manuscrit à Maurice... Quelle a été sa réaction ?
R.- Avec Maurice Ray, nous avons eu une bataille de versets bibliques durant des mois. Mais, après que j'ai apporté quelques retouches, il a fini par me dire que mon livre était "excellent" et qu'il était tout à fait d'accord avec moi ! C'est précisément ces termes issus de la sorcellerie africaine, et sur d'autres esprits équivalent, qui avaient dérangé Maurice Ray. Je lui ai montré toutes les racines bibliques et nous sommes tombés d'accord. Ses réactions m'ont amenée à remanier le livre et à prendre quelques précautions oratoires pour les chrétiens qui trouveraient ces informations indigestes (comme je les ai trouvées indigestes quand on m'en a parlé la première fois, parce que je croyais déjà tout savoir sur le monde des ténèbres, alors que je ne savais rien, ou presque rien !).
Q.- De même, en matière de délivrance, on songe également au livre de Derek Prince "Démonologie", à un autre nommé "Les voleurs dans le temple", ou au sulfureux livre de Rébecca Brown "Il est venu libérer les captifs". Tous ces ouvrages ont largement circulé "sous le manteau", dans des milieux où ces pratiques étaient proscrites, induisant des dégâts considérables bien souvent. Quelle est ta position face à ces ouvrages, et ton livre pourra-t-il devenir un manuel pratique dont la génération suivante "d'apprentis sorciers" pourra s'emparer ?
R.- Les livres que tu cites sont de très bons livres, et des livres vrais. Certains ne les supportent pas. C'est conforme à
Apoc. 2:24 : Tous ne sont pas prêts à regarder en face ce qu'est le monde satanique et le Seigneur ne met pas d'autres fardeaux sur eux. C'est pourquoi j'y suis allée progressivement dans mon livre, afin de mettre à la fin les enseignements les plus difficiles. Mais vu l'état de notre monde aujourd'hui, même les gamins de trois ans
fricotent dans la sorcellerie avec Harry Potter et sont donc préparés à fréquenter les sorciers et à être initiés. Le champ des Chrétiens, c'est le monde, pas les "églises-bocaux" où l'on peut patauger à perte de vue dans un cocon protecteur ! Je ne crois pas que ce sont ces livres qui sont à l'origine des dégâts considérables dont tu parles. Je crois en revanche que ces dégâts proviennent surtout du fait que la plupart des églises ne pratiquent pas la délivrance, ferment les yeux, déclarent aux gens qu'ils sont libres alors qu'ils ne le sont pas et qu'ils se voient contraints de taire leur tourment sous peine de se voir traiter de mauvais chrétiens. Quant aux jeunes apprentis sorciers, ils n'ont pas besoin de livres pour faire des excès. La Bible leur suffit. Il y a toujours eu des excès, dans tous les sens. J'ai essayé dans le livre de faire de constants rappels sur les problèmes de la chair, qui ne relèvent donc pas de la délivrance. J'ai aussi beaucoup rappelé la part que doivent faire les candidats à la délivrance. Mon livre, je l'espère, sera une vraie aide pour ceux qui pratiquent déjà la délivrance, une aide pour ceux qui ont besoin de délivrance, et peut-être un moyen d'ouvrir les yeux à ceux qui prétendent qu'ils n'ont pas besoin de délivrance.
Extrait du chapitre 9 "Liens religieux divers", pages 87 à 91
L'Islam
L'islam est typiquement une religion antéchrist. Dans le Coran, Jésus n'est pas mort sur la croix car on lui a substitué quelqu'un d'autre. Il n'est donc pas ressuscité. L'art de Satan, c'est de semer la confusion et l'Islam est vraiment une religion inspirée par Satan, d'où la misère des pays musulmans. L'islam encourage un machisme extrême associé à la polygamie, ce qui entraîne l'intimidation et des abus de pouvoir de toutes sortes. Lors d'une délivrance, on aura à chasser, entre autres, l'esprit antéchrist, l'esprit du faux prophète, l'esprit religieux, le légalisme, l'esprit de Jézabel et l'esprit d'Achab. Côté homme, on aura souvent affaire à des esprits guerriers, extrêmement violents. Certains peuples arabes, comme le peuple algérien, parce qu'ils vivent depuis des générations dans un environnement de massacre et de sang, véhiculent le meurtre et la cruauté, au sein même des familles. J'ai eu à m'occuper d'Algériens, ex-musulmans convertis à Christ, qui avaient eu des enfances barbares, devant sans cesse subir des coups et des humiliations. Des esprits de colère les tenaient, et, même convertis à Christ, ils avaient peur de leurs pulsions irrépressibles de meurtre. Durant la délivrance, si nous n'étions pas puissamment protégés par les anges que Dieu envoie à la rescousse, c'est nous qui serions massacrés !
La délivrance d'ex-musulman n'est donc généralement pas une affaire facile, mais un combat pied à pied, étape par étape. Par grâce, le Seigneur a une telle compassion de leur état qu'il nous soutient puissamment dans leur délivrance. Chez les ex-musulmans on aura toujours à chasser l'esprit de soumission. Islam, rappelons-le, veut dire " soumission ". Chez les hommes, c'est la soumission aveugle au Coran et aux leaders religieux ; chez les femmes, une soumission dégradante au mari. Étant donné la sorcellerie endémique liée à l'Islam, il y aura généralement un ou plusieurs esprits " humains" à déloger. Les marabouts ont coutume d'enfermer les âmes des vivants dans des tombeaux ou dans des morts. Tout l'Islam d'ailleurs est orienté vers la mort et les esprits de morts seront systématiquement à chasser chez tout ex-musulman converti à Jésus. Notons que chez tous les gens issus de peuplades pratiquant la polygamie, on aura affaire aux mêmes sortes d'esprits. Satan hait les femmes. On sait qu'elles sont plus ouvertes à
l'Évangile, et la population féminine, dans les Églises, avoisine les 70 à 80 %. Elles deviennent aisément des adoratrices dans la louange, et de redoutables combattantes dans l'intercession et dans la délivrance, et elles savent infliger de sévères défaites à l'ennemi quand on ne leur lie pas les
mains. Satan fait donc tout pour les humilier, les intimider, les écraser, et même les détruire à la naissance, notamment en Inde et en Chine. Ses meilleurs alliés, ce sont les hommes... y compris dans les églises !
TABLE DES MATIÈRES Prologue. 3 Chapitre 1 : Une mission prioritaire. 9 Le visible est programmé dans le spirituel 11 Chapitre 2 : Obsolète, la loi ? 13 Les mauvais esprits venant de Dieu. 16 La rébellion contre toute contrainte. 17 Légalisme ou laxisme. 18 Chapitre 3 : Trois domaines pour la délivrance. 23 L'univers de l'occultisme. 27 Les malédictions ancestrales. 32 Chapitre 4 : L'occultisme. 39 Voleur, receleur, et revendeur. 41 Les diableries du diable. 42 La délivrance de l'occultisme. 48 Chapitre 5 : Briser les malédictions ancestrales. 53 La loi du Talion, ou loi de cause à effet. 58 La bénédiction ou la malédiction, liées au peuple élu. 60 Jésus a endossé les malédictions perpétuelles. 62 La loi du Talion : pourquoi ? 63 La coupe est pleine ! 66 Sortir des malédictions ancestrales. 69 Retrouver l'historique familial. 71 Renoncer à la propre justice. 71 La malédiction prononcée par les pères. 72 Les enchaînements de malédictions. 73 Les grands nettoyages spirituels. 73 La territorialité des démons. 77 L'organisation satanique. 81 Chapitre 6 : Liens religieux divers. 85 Les religions antéchrist de l'Orient. 86 L'Islam. 87 Liens catholiques. 89 Chapitre 7 : Rejet et chocs affectifs. 93 Les liens comportementaux. 98 Les fragmentations de l'âme. 100 |
Chapitre 8 : Les méthodes de délivrance 103 Les signes physiques. 104 Un à un ou ensemble? 109 Lier ou chasser ? 111 Continuons à lier et délier... 115 Qui peut pratiquer la délivrance ? 116 Les auto-délivrances. 118 Les entraves à la délivrance. 118 En privé ou en public ? 119 Chapitre 9 : Quelques dominations sataniques. 121 Mammon : Passion de l'argent, goût du pouvoir ou peur du lendemain ? 121 Les archétypes bibliques. 124 Les pactes sataniques. 125 L'avortement. 127 Jézabel. 129 Esclavage et servitude. 131 La Reine du ciel. 133 La " Sirène des eaux ". 134 La Franc-Maçonnerie. 136 Chapitre 10 : La sorcellerie. 141 La puissance de l'esprit de l'homme. 145 L'origine de la sorcellerie. 147 Déplacements divins ou voyages astraux sorciers ! 149 L'envahissement d'esprits " humains ". 153 La délivrance d'esprits " humains ". 154 Qui peut être possédé par un esprit " humain " ? 158 Les esprits de défunts. 159 La transmigration : une très vieille technique sorcière. 162 L'implication des esprits familiers. 163 " Maris de nuit et femmes de nuit ". 169 Des esprits " humains " chez les homosexuels ? 172 Chapitre 11 : Les fractions d'esprits " humains " 175 L'autorité dévoyée dans la famille et dans le monde. 177 L'hypnose 180 La domination sexuelle. 181 Abus d'autorité dans les églises. 182 Les abus spirituels. 184 La délivrance des bourreaux, tortionnaires, gourous et séducteurs. 185 Conséquences physiques et psychiques des abus. 186 Conclusion. 189 Les trois niveaux de maturité. 192 Annexe : Une fausse doctrine de la grâce. 197 |
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- FIN -
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