Par Philippe GOLD-AUBERT - Éd. Slatkine (Genève)
ou de l'Unicorne (Paris), 1990
1 volume, 230 pages, 194 figures; prix : 35 €, 50 CHF, 60 Can.D.
(poste incluse, chèque à la commande)
"N’avez-vous jamais réfléchi à la fondation de la terre?"
Esaïe 40:21
Note : Bien que cet ouvrage semble dater quelque peu, il est encore très actuel, en ce qui
concerne le thème qui nous préoccupe. Seuls quelques petits changements inévitables sont à apporter
à ce texte, au vu des progrès rapides des connaissances scientifiques. Le livre - qui est
largement illustré, en couleurs et noir/blanc - ne peut être obtenu que chez l'auteur :
- Ph. Gold-Aubert, 95 route de Possy F 74380 CRANVES-SALES - ou B.P. 219 CH 1211 GENEVE 29 .
- Ou encore par ses Tél. et Téléc. : 04 50 36 75 28 (en France) et 022 36 75 28 (en Suisse),
toutes les librairies en étant maintenant dépourvues (stocks épuisés).
1. INTRODUCTION
Parmi les anciennes cosmogonies qui sont nombreuses (citons celles de l'Égypte ancienne, de la Grèce,
de Rome, des Hindous - oeuf cosmique de Rig-Veda, etc.), la Genèse contraste étonnamment par son
absence de récits fantastiques, allégoriques et complexes. C'est un récit d'une grandeur sublime,
possédant un plan symétrique, presque mathématiquement dessiné, et profondément philosophique dans
chacune de ses parties. La réserve remarquable dont fait preuve l'auteur du récit, tout en donnant
les grandes lignes de la Création, laisse place à toute la rigueur future des découvertes
scientifiques.
Ce récit étonnant, le plus ancien de tous les documents écrits, trahit la direction suprême qui
conduisit la plume de l'écrivain, le maintenant d'un bout à l'autre dans les limites de la vérité
dans des descriptions de choses alors totalement incompréhensibles.
La source de connaissance que nous donne ce texte étonnant a déjà suscité de nombreux volumes de
commentaires. Bien sûr, ce récit est très bref et ne prétend pas être un cours d'astronomie, de
chimie nucléaire, de chimie, de géologie, de paléontologie et de zoologie tout ensemble. La Bible
nous donne toujours principalement - à travers les faits bien connus de la vie - un
enseignement spirituel destiné à tous les temps, à toutes les cultures, à toutes les sociétés. Son
but, dans ce texte, est de nous décrire à grands traits les principales phases qu'ont traversées
l'Univers et la Terre. Le dernier verset dit clairement : "Telles sont les origines
des Cieux et de la Terre, quand ils furent créés."
L'interprétation à la lettre qui a caractérisé de nombreux théologiens bien intentionnés, parce
qu'attachés à démontrer la vérité de la Parole de Dieu, cette interprétation entêtée a produit
de graves dégâts parmi les intellectuels chrétiens. Ceux-ci, devant l'illogisme apparent du texte,
les contradictions avec la science et ses découvertes innombrables, ont retranché comme fable ce
récit cosmogonique.
La Nature, ce deuxième livre de Dieu, son étude approfondie selon des méthodes éprouvées et exactes,
devraient pourtant amener aux mêmes conclusions que la Parole de Dieu. Y a-t-il vraiment opposition
et contradiction entre le texte sacré et le livre de la Nature? Certes, si on applique à la lettre
les jours cités dans Genèse 1, rien n'est plus compréhensible, et cela explique la négligence des
sages à sonder ce texte étonnant. D'autre part, je demanderai à mes amis scientifiques si refuser
un caractère d'inspiration à l'auteur de l'antique écrit parce que ses connaissances ne sont pas
modernes - sa terminologie en particulier est très insuffisante - n'est pas laisser une
idée préconçue, peu scientifique, défigurer le débat?
Le plan du récit, si concis et équilibré, qui est en fait un grand poème, avec son prologue, son
drame et sa conclusion triomphante, appelle déjà notre attention. Comment décrire en si peu de
phrases l'histoire de la création de l'Univers matériel et des êtres vivants, y compris l'homme,
en leur assignant en même temps leur rôle et leur place dans le Tout, ce grand inconnu de nous tous?
L'introduction (versets 1 et 2) présente Dieu (Elohim) tripersonnel ("Dieu créa les cieux
et la terre") Père, Parole, Esprit - le 2e récit de la création présente
en revanche Jehova-Dieu créant l'Homme spirituel Adam, le chef de la famille humaine (Genèse 2:4
et suivants).
Puis ce sont 6 Jours du travail de Dieu, divisés en 2 groupes de 3. Chaque Jour commence un soir
et finit un matin, et comprend une œuvre spéciale. Le 3e et le 6e Jour
comprennent 2 œuvres. La 1ère série commence par la Lumière - la 2e
série par la lumière solaire, plus particulièrement. La 1ère série correspond à
l'arrangement du monde matériel pour aboutir à la vie élémentaire - la 2e série
décrit l'apparition de la vie supérieure pour aboutir à l'homme. L'ère de la matière précède
l'ère de la vie.
A la fin, un 7e Jour cosmogonique, le grand sabbat de Dieu, ne se termine pas par un
soir et un matin. C'est l'attente de Dieu, jusqu'au grand matin du salut final. Le temps immense
de la patience de Dieu, où nous sommes encore...
Ce récit nous parle d'un Dieu-Personne, et non d'une philosophie. Ce Dieu appelle à l'existence le
monde matériel, que la science actuelle considère comme un dieu. Cette existence est due à sa libre
et toute-puissante VOLONTÉ, manifestée par sa PAROLE et exécutée par son ESPRIT. Elle est suscitée
à partir du néant. Ces choses un jour n'existaient pas. Elles ont eu un commencement. C'est un
Univers non éternel, qui va donc un Jour passer et mourir comme il a un Jour commencé.
Le texte sacré nous parle ensuite d'une création successive et progressive, passant de la matière
à la vie végétale, puis à la vie animale, à l'homme enfin, présenté comme la créature finale,
aboutissement d'un plan parfait : Dieu vit que cela était TRÈS BON (1:31).
Ce plan n'est jusqu'ici jamais en désaccord, vous le constaterez, avec les découvertes scientifiques
qui, rigoureusement, ont confirmé cette succession dans l' apparition des créatures. Accepter Dieu
et Sa volonté couronnant le tout de son intelligence mathématique, allant de la conception de l'atome
à celle de l'Univers, et de la vie élémentaire à l'Homme, n'est pas incompatible avec la découverte
des lois géniales mises en évidence - et non inventées - par la Science.
Ce plan merveilleux a l'avantage de nous délivrer instantanément (dès le début de la lecture du
livre saint) de la crainte qui caractérise les religions humaines. Les dieux sont les forces de
la nature plus ou moins aveugles, agissant de façon incohérente et incompréhensible (religions
polythéistes); ou encore, Dieu est ce hasard qu'on rencontre partout, conception qui caractérise
l'athéisme contemporain et désoriente l'homme moderne.
Si l'on ajoute à la vision grandiose du 1er chapitre, le spectacle de la chute de l'homme incrédule
et rebelle, et la promesse d'un Rédempteur né de la femme (Gen. 3:15), on a tout ce Protévangile
qui a provoqué la foi chez les patriarches antédiluviens (Héb. 11:1-7), bien avant la venue de Jésus.
2. DÉROULEMENT DU TEXTE BIBLIQUE
a) V. 1-2, prologue
Le texte va nous parler, selon le verset 1, de la création des cieux et de la Terre. Il s'agit donc
bien là d'une cosmogonie et non d'une histoire de la seule Terre. Les jours ne sont donc pas des
jours solaires, le Soleil ne faisant son apparition qu'au 4e Jour. Les Jours cosmogoniques
sont des périodes à l'échelle de Dieu, c'est-à-dire durant de respectables millions d'années. Dieu
créa - le verbe est au pluriel - le mot créer ici est "BARA", créer dans le sens
absolu, faire surgir du néant. Ce mot "bara" se retrouve 3 fois dans notre texte :
la 2e fois à la création des animaux (v. 21) au 5e Jour cosmogonique et, la
3e fois, à la création de l'Homme, au 6e Jour (v. 27). Chaque fois, il s'agit
d'une création (étape) nouvelle, comme nous le verrons plus loin.
Au verset 2, il est montré l'état de néant primitif. L'hébreu ancien n’a pas de mot pour dire la
"matière". Le mot "erets" utilisé signifie la terre en tant que matière. Il ne
saurait en tout cas pas signifier le globe terrestre. On peut donc traduire : "la
matière était informe et vide". Et ce néant est encore décrit une seconde fois, comme les
ténèbres à la surface de l'abîme. Comment un ancien aurait-il pu mieux décrire le vide total? De
même, le mot "les eaux" ne signifie pas de l'eau matérielle; "maïm" peut désigner
aussi une atmosphère gazeuse, ou le fluide subtil et éthéré. On a nommé cela l'éther,
pseudo-scientifiquement, au Moyen-âge. C'est encore une façon de parler du vide initial. Mais
l'Esprit de Dieu était en mouvement par dessus...
Et c'est là qu'il fait beau repenser qu'à l'origine de tout, scientifiquement, il y a de l'énergie
et du mouvement... La Science, en dégradant la matière, nous a amenés, de proche en proche, des
atomes aux particules d'énergie, à la lumière, à la disposition de ces paquets d'énergie chargés
d'électricités contraires... à tel point que, symétriquement à la matière, on conçoit qu'on peut
reconstruire une antimatière. De telle sorte que matière + antimatière = zéro. Il ne reste que de
l'énergie. Tout comme la suite des nombres +1, +2, +3, +4... et la suite -1, -2, -3, -4...
additionnées donnent ensemble zéro. Le néant primitif.
LE 1er JOUR COSMOGONIQUE, v. 3. Le premier acte de Dieu, c'est la
création. de la lumière qui est la forme la plus élémentaire de la matière. La vitesse de cette
lumière est le maximum possible des vitesses, environ 300 000 km par seconde. La lumière séparée
des ténèbres - de la non-lumière - c'est le premier saut dans ce quelque chose qui
s'appelle matière élémentaire. C'est la possibilité de l'équation d'Einstein E = mc2.
La masse va apparaître, l'électron n'est pas loin, et le plasma originel non plus, cette masse
d'énergie condensée à des températures fabuleuses, qui constitua le noyau de l'Univers.
Masse de lumière, Supersoleil ("protosoleil") qui allait exploser dans le néant, pour
produire à l'infini des galaxies en mouvement, cet Univers en expansion dont les astronomes
connaissent un peu l'immensité et la vitesse. Grandeur actuellement admise du rayon de
l'Univers : 1 quinzaine de milliards d'années-lumière; cette indication donne la date
approximative de ce "Dieu dit" du verset 3...
La vitesse de Dieu est celle de la lumière... L'énergie et la vitesse sont à la base de la création
matérielle. La Nature et la Bible sont d'accord.
Il y eut un soir, il y eut un matin. Pourquoi toujours ce SOIR d'abord? Le soir, c'est la nuit, le
repos, le néant; l'œuvre vient ensuite. On passe d'un certain état de ténèbres à un certain état
plus lumineux. Un pas est fait dans la Création. Ici, c'est la lumière, première œuvre créée. Il
est à remarquer que le sabbat (et le jour) juif commencent au coucher du soleil, ce qui montre bien
le respect profond du texte saint chez les Hébreux. Le soir précède le matin... le règne du mal celui
du bien, comme en une sélection purificatrice. Les enfants de la nuit, les enfants de lumière. Image
troublante... "mais les ténèbres ne règneront pas toujours sur cette terre"... Chaque Jour
cosmogonique va marquer un progrès fantastique sur son précédent.
Et voici ce SECOND JOUR COSMOGONIQUE avec ses explosions fantastiques. Ses séparations dans
l'Étendue, ses morceaux de super-soleil se répandant et se groupant en galaxies ou nuages d'étoiles
- en soleils aux températures fabuleuses. (6 mille degrés sur notre enveloppe solaire). Les
eaux au-dessus de l'étendue et les eaux au-dessous de l'étendue... image extraordinaire qu'on a
voulu rapprocher des conceptions antiques disant que le firmament (mauvaise traduction du mot étendue)
était une voûte piquée d'étoiles, l'eau sortant des étoiles coulait sur la terre. Ne serait-ce pas ici
plutôt (Rakiah-étendue) le vide entre les amas de matière? Nous sommes ici dans le Jour de
l'organisation des cieux (toutes les vieilles cosmogonies en parlent longuement selon des fables
plus ou moins bizarres).
La Science nous dit que la vaste nébuleuse initiale éclata et se divisa en des multitudes de plasmas,
les galaxies, formées chacune de milliards d'étoiles. Teilhard de Chardin dit quelque part
"quelque chimie des cieux ne prolonge-t-elle pas inévitablement l'histoire des atomes?"
La différence cependant est que la construction des atomes est mathématiquement complète, tandis que
les "trous" dans l'Univers sont immenses. Les systèmes solaires ne sont que des sortes de
macro-atomes non saturés...
AU 3e JOUR, nous voici indiscutablement sur la Terre. Le résultat
final de ce refroidissement et des divisions de la matière fut la terre et l'eau - les terres
et les mers primitives. L'astronomie et la géologie nous enseignent comment notre Terre gazeuse s'est
refroidie, liquéfiée depuis la température solaire plasmatique, solidifiée en surface au moins, les
roches cristallines se formant, puis l'eau, gazeuse dès 300°, se condensant peu à peu en de vastes
réactions acides, les océans recouvrent peu à peu tout. C'est le privilège merveilleux de notre
planète Terre : l’eau!
Enfin, en se refroidissant, la croûte se contracte, les continents apparaissent, les fonds
s'affaissent. D'immenses plis se forment et l'eau remplit tous les trous. Quels immenses creusets!
A des températures énormes, des réactions colossales créent nos roches cristallines. La terre
apparaît, mobile d'abord, coupée constamment par des cataclysmes, tremblements de terre, raz de
marées, jusqu'à l'équilibre. C'est la fin de la partie azoïque. Les mers sont là, réceptacles prêts
pour la vie élémentaire. La terre encore chaude, couverte constamment de brouillards épais, va
devenir capable, comme une serre, de recevoir une végétation colossale. Cette première partie de la
création va trouver son couronnement - chimie plasmatique - chimie nucléaire - chimie
minérale - chimie organique - ... et la vie apparaît.
On est aujourd'hui à peu près certain, dans les milieux scientifiques, que la "vie" est une
propriété de la matière organique. Certaines molécules complexes, les acides nucléiques entre autres,
sont capables de créer des conglomérats moléculaires considérables et organisés et - on espère
bien y arriver - engendrent la vie, dans certaines conditions très précises.
Imagine-t-on simplement le hasard conduisant cette expérience délicate, alors que tant de milliers
de cerveaux intelligents n'ont encore pu la réaliser? Ces molécules complexes et merveilleuses,
conçues et assemblées en un échafaudage ahurissant, auraient "par hasard" créé des cellules
vivantes? Un simple calcul de probabilité montre comme très hautement improbable un "hasard"
qui rédigerait un poème de Victor Hugo si on lui donnait les lettres mélangées... combien sont plus
complexes encore les conditions qui aboutissent à la synthèse des molécules vivantes... Mais un
hasard hautement dirigé - la main de Dieu, l’Esprit ordonnateur - oui je le crois, a
construit cette remarquable Création. Ici apparaît cette nouvelle propriété inconnue dans la matière
inerte : une source d'énergie interne fait croître l'organisme et lui permet de se reproduire.
La verdure - la fonction chlorophyllienne (v. 11) - la graine, ce concentré de vie
- et, finalement, les arbres et les fruits.
N'est-il pas tragique de lire certains savants athées qui se gaussent de l'Évangile parce que la
soi-disant Église infaillible a soutenu pendant des siècles la théorie de la génération spontanée,
"manifestation de la volonté divine" selon St-Augustin? Lénine a fort bien reconnu que
ces idées étaient tirées d'Aristote et non de la Bible, "les scolastiques et les
ecclésiastiques - dit-il - s'emparèrent de ce qui était mort chez Aristote et non
de ce qui était vivant". Les idées de St-Thomas d'Aquin, qui ont empêché des siècles durant
tout progrès, enseignaient que les êtres vivants étaient issus de la matière inanimée après animation
par un principe spirituel. Ainsi, disait-on, des matières en putréfaction produisent des insectes,
des vers, des souris et des scorpions! Il existait même des recettes pour faire naître des canards
et des oies à partir de certains végétaux. Jusqu'en 1700 existaient des recettes pour produire des
souris à partir des grains de blé... Ceci montre combien les savants d'aujourd'hui ont peine à
croire en la vérité des Écritures. Ils s'imaginent que l'Église avait tiré ses théories de la Bible...
Elle ne les avait héritées que des Grecs et des Romains. La Parole de Dieu ne parle jamais de ces
théories biologiques...
Nous pouvons constater qu'avec la fin de ce 3e Jour cosmogonique, une œuvre nouvelle
apparaît, la vie capable de reproduction. Et la Science est d'accord pour admettre que cette vie a
précédé celle des animaux. L'inférieur paraît toujours avant le supérieur. Le mieux organisé suit le
plus primitif. La plante paraît avant l'animal dont elle sera le support nourricier, comme la chimie
précéda la vie, dont elle sera le support... La plante se nourrit du minéral, l'animal du végétal.
Le végétal est la racine de l'arbre vivant planté dans le globe inorganique et qui s'épanouira
bientôt dans des êtres indépendants. Ce foisonnement des plantes du carbonifère, qui recouvraient
toutes les régions de la terre, marque une étape importante dont on retrouve le témoignage par des
couches épaisses (mines de charbon) en de très nombreux endroits du globe.
LE 4e JOUR marque une nouvelle étape de l’arrangement de la Terre.
On n’a pas compris dès l'abord comment le Soleil et les étoiles n'apparaissaient (il n’est pas parlé
ici de création = "bara") qu'au 4e Jour, après les plantes. On sait maintenant
que l’immense végétation des premiers âges a créé l'atmosphère actuelle comme un immense poumon
recevant le gaz carbonique et rejetant l'oxygène qui allait servir à la vie animale. Une couche
énorme de nuages devait recouvrir la Terre. Mais un jour elle se déchira. La photosphère initiale
et les nuages disparaissant, apparurent les astres et le jour solaire, et les temps solaire et
lunaire, et le rythme caractéristique des années, des saisons, du jour et de la nuit. Peut-être
l'apparition du Soleil eut-elle de grandes conséquences sur les plantes primitives. Des espèces
entières disparurent, anéanties. Et de nouvelles surgirent. Les fougères et les prêles arborescentes
et immenses des débuts, qui recouvraient tout, disparurent. Ce fut la fin des cryptogames vasculaires
géants. Certainement que de grands cataclysmes se produisaient encore très souvent. Aux U.S.A., on
a pu compter 40 couches carbonifères successives et 100 en Angleterre. Toutes ces couches sont
superposées. Que de flux et reflux, de raz-de-marée et de tremblements de terre!
Cependant, le phénomène vie avait considérablement évolué. La plante dépend du milieu minéral.
L'animal lui est un milieu indépendant. Les premiers animaux invertébrés apparaissent, puis les
vertébrés. C'est ainsi dans LE 5e JOUR cosmogonique, que la Parole de Dieu situe
la création ("bara") des "tanninim" ou "grands monstres de la
mer" : tous ces êtres marins colossaux dont parlent les découvertes paléontologiques,
amphibiens gigantesques, plésiosaures, crocodiles, dinosaures à allure de kangourous ailés, immenses
chauves-souris. Les oiseaux sont issus de ces monstres primitifs.
Toute la chronologie biblique suit exactement celle découverte dans la nature. C'est l'ère secondaire,
le trias, le jurassique, puis le crétacé. "Remplissez, dit l'Écriture, les eaux des mers, et
que les oiseaux multiplient sur la terre", v. 22. C'est le règne de ces créatures énormes
qui ont pour un long temps dominé la Terre, sorte d'ébauches des animaux actuels, première grande
étape vers le futur gardien du jardin.
Alors, au crétacé, la végétation change, les reptiles se font rares, leur règne va passer. On voit
surgir nos arbres actuels, chênes, érables, etc. Les mammifères apparaissent : mammouth, mastodontes,
puis singes frugivores. Enfin les carnassiers, dans le pliocène. Nous sommes dans LE 5e JOUR
cosmogonique de la Genèse. On voit le progrès continu dans le perfectionnement de la création.
Comment imaginer un parallélisme plus parfait entre la Science et la Bible? Il y a une sagesse qui
conçoit le projet, une volonté libre et une puissance qui exécutent et créent tour à tour au temps
fixé, quand cela convient, et non pas un grand tout unique et inconscient se développant par lui-même,
en aveugle...
AU 6e JOUR, ce sont les animaux de l'ère tertiaire d'abord. Les
bestiaux et les rampants (les seconds ne sont pas les reptiles, mais les souris, rats, etc.), les
animaux sauvages supérieurs. Au v. 25, il est dit que Dieu fit (non "créa"), dans le sens
de "fit apparaître", tous ces animaux. Tout le jardin était prêt, habité, conçu. La
créature est arrivée au sommet de l'édifice de la vie. Le réceptacle était prêt pour la dernière
œuvre de Dieu, l'Homme.
Et dans LA 2e PARTIE DE CE JOUR, au quaternaire, apparaît la créature nouvelle. Dieu
dit : Faisons ("bara") l'Homme - c'est le 3e
"bara" de notre texte. L'homme à l'image de Dieu. Un dieu incarné. De même que l'animal
s'était libéré du milieu ambiant (le sol n'était plus qu'un moyen de transport, de la matière de
soutien), était devenu un monde mobile - de même, l'homme devient un esprit dont le corps sera
l'instrument dirigé. Le monde des idées, inexistant pour l'animal, deviendra primordial pour l'homme;
c'est un être moral, indépendant, responsable. Un homme sauvage très primitif est transformable par
Christ en un fils de Dieu, un chimpanzé jamais. L'homme est créé mâle et femelle pourtant... un être
de chair et de sang qui va peupler et envahir complètement la Terre et la dominer totalement. Quel
tableau grandiose de l'achèvement de l’œuvre divine. L'homme avec l'Esprit de Dieu, collaborateur
de Dieu, chargé de mettre en œuvre toutes les lois que la Science découvre peu à peu... C'est fini,
dit Dieu, c'est la dernière créature. Il n'y en a plus après.
A Prague, au muséum, existe (du moins il existait sous le régime communiste) un darwinum. On nous y
présente, en commençant par les êtres inférieurs, un panorama de la Création partant de la cellule
jusqu'aux primates. C'est très intéressant, mais le terminus proposé l'est moins. Après le singe, un
homme est représenté (homo sapiens) puis, après l'homme, quelle ne fut pas notre surprise d'en voir
un autre, le Surhomme (déjà pressenti par Hitler), et la notice sous la statue portait la mention
"homo communist". Quelle prétention! Continuer la création de Dieu! C'est Christ qui est
l'épanouissement de l'homo sapiens! C'est Christ, le surhomme qui marche sur les eaux, ressuscite
les morts, crée du pain et des poissons, guérit les malades, instruit les hommes sur le Dieu-Amour,
sauve les pécheurs dont je suis le premier... C'est Christ l' "homo communist" espéré par
la religion des hommes. Mais Il est venu et Il veut nous transformer tous à son image en nous donnant
la rédemption par la vie de l'Esprit.
Car hélas, l'homme a perdu en Eden le droit à l'arbre de la vie. La vie éternelle perdue par le
péché, la révolte contre Dieu, le désir de construire seul, mieux que Dieu... l'homme a perdu son
rôle de collaborateur dans l'ordre divin. Il collabore avec le mal, avec Satan dont il a fait le
maître de cette Terre magnifique. Pour que l'homme redeviennent le fils de Dieu prévu, Christ est
venu réconcilier le monde avec Dieu! Se faisant péché pour nous, Il nous rend libres du péché. A
celui qui, par la foi, Le prend comme Rédempteur, Il donne la libération définitive du joug
satanique, et Il le réintègre dans le plan divin.
Au 7e JOUR cosmogonique où nous sommes, Dieu attend. La fin et le but du
développement de la planète et de la création matérielle est atteint. L'homme est là, chargé de
gérer, d'amener à bonne fin sa tâche d'ouvrier.
Dieu avait créé tout le monde physique et le monde vivant. L'homme doit atteindre au monde spirituel.
Dieu a tout accompli pour l'y conduire. En Jean 1, il est dit que Jésus a été la véritable Lumière
qui, venant dans le monde, éclaire tout homme. "Elle était dans le monde et le monde a été
fait par elle, et le monde ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont
point reçue. Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir
de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la
volonté de l'homme, mais de Dieu".
L'épître aux Hébreux ajoute que nous devons "entrer dans le repos de Dieu". Il y a
un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu (Hébreux 4:9-11). Car celui qui entre dans le repos de
Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes. Efforçons-nous donc d'entrer dans
ce repos...
Par la foi en cette œuvre merveilleuse de Dieu, son plan de création, son plan de rédemption; par
l'abdication de notre vaine manière de vivre pour nous-même, par notre décision de vivre pour Dieu
avec Jésus-Christ pour Maître, Modèle et Sauveur par le Saint-Esprit, nous revenons dans le plan
d'amour de Dieu. Nous entrons aussi dans son grand Sabbat. Jusqu'au Jour prochain de la fin. Car
il y a aussi un Jour du Seigneur, où tout s'accomplira. Le règne de Satan sera fini, nous l'aurons
vaincu (Apoc. 12:11) par le sang de l'Agneau, par la parole de notre témoignage, par le don de notre
vie jusqu'à la mort. Tous réunis en Christ, son Corps, son Épouse, nous verrons que "tout a
été créé par Lui et pour Lui" (Col. 1:16) et nous serons aptes à œuvrer dans une nouvelle
création, dans une dimension supérieure, dont le monde présent n'est que le pâle reflet.
Quelles que soient les découvertes scientifiques à venir, ce plan global et merveilleux du début de
la Genèse subsistera. C'est la parole éternelle de Dieu.
MAIS QUE POUVONS-NOUS DIRE
DE L’AVENIR DU MONDE?
Ainsi, la Science et la Bible paraissent en contradiction pour autant qu'on veuille
cesser d'être humble et "savoir" mieux que Dieu. Au contraire, si l’on garde la perspective
de la foi et si l'on se souvient du temps extrêmement lointain où l'auteur a donné cette extraordinaire
fresque de la Création, on reste saisi de sa grandeur. Correspondant à la fois aux philosophies
modernes, aux recherches scientifiques de la biologie, de la géologie, de la paléontologie, cette
description n'est pas antagoniste non plus des théories de Lamarck ou de Darwin. Il est temps que les
chrétiens cessent de voir le diable où il n'est pas. On a voulu tuer Galilée - on a utilisé
Darwin et Einstein en les présentant seulement comme des destructeurs de la foi... N'étaient-ils pas
des précurseurs qui éclairent la foi? Bien que nous ne puissions pas accepter la théorie athée dite
"évolutionnisme", reconnaissons pourtant qu'ils nous ont permis de comprendre le si merveilleux livre
de la nature un tout petit peu mieux que nous le présentaient les traditions figées des théologiens.
En épousant diverses traditions gréco-romaines pour devenir une religion d'État, le christianisme,
comme dans bien d'autres domaines, a failli à sa mission rédemptrice de tout homme. Voulant soumettre
l'homme à un système politico-religieux pseudo-scientifique plutôt que de l'élever dans la gloire de
Dieu, la religion est coupable d'avoir empêché l'essor de chercheurs sincères. Ceci est troublant et
explique beaucoup de choses également dans les révolutions politiques des temps modernes et quant à
l'indifférence des masses à rechercher des vérités plus parfaites, plus proches de Dieu, quelles ne
trouvaient pas dans la religion des pères devenue statique, au lieu d'être développée par le
Saint-Esprit.
Il resterait à étudier dans un dernier chapitre ce que d'autres textes de la Bible que la Genèse
peuvent apporter au récit et à la compréhension cosmogonique de l'univers où nous sommes. C'est ce
que nous tenterons pour terminer ce travail.
"Soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence!", s'exclame l'apôtre
Paul, montrant ainsi combien l'invasion de l'Esprit-Saint dans un homme le pousse à se réaliser
pleinement. La nature, dit Rom. 1:20, nous parle de Dieu avec une force extraordinaire: "En
effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme
à l'œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages". C'est donc
insensé de dire qu'il faut boucher ses yeux et ses oreilles et que la science n'est pas de Dieu.
Tout nous parle du Dieu vivant et vrai qui a créé ces merveilles et les lois qui régissent les mondes
matériel et biologique; les sonder fait partie de l'ordre de Dieu : dominez sur cette Création.
Parlant de cette Création, le psaume 148, v. 5, invite toutes les créatures à louer l'Éternel
"car il a commandé et ils ont été créés" : les anges, le soleil, la lune,
les étoiles, les cieux des cieux et ce qui est au-delà... on parle aujourd'hui de groupes d'astres
"vus" par les radiotélescopes, des "quasars" (quasi-étoiles) qui sont distantes
de milliards d'années-lumière... "eaux au-dessus des cieux" dit le psalmiste. "Il
a donné des lois et il ne les violera point" (v. 6), ce texte paraît bien clairement
indiquer que la connaissance des lois naturelles conduit à mieux adorer Celui qui a conçu ces
merveilles dans les 6 Jours de la création. Et cette louange s'étend bien sûr, à toutes les créatures
"du bas de la terre", la matière et les manifestations multiples de la vie dont le
poète donne quelques exemples. Enfin la louange est demandée à tous les hommes, grands et petits, et
en particulier à ses fidèles, à ceux "du peuple qui est près de lui". Merveilleux
appel à ce qui réjouit le cœur du Père; l'opposé des récriminations des enfants gâtés ou geignant
que nous sommes (hélas!) si souvent. Enfin le verset 13 spécifie que "sa majesté est
au-dessus de la terre et des cieux", elle est hors du système matériel qui n’est qu’une de
ses merveilleuses idées, qu’une de ses conceptions...
Le prophète Esaïe parle aussi, dans divers textes, de cette grandeur du Dieu créateur. Par ex. Es.
40:28 : "le Dieu d'éternité, l'Éternel qui a créé les extrémités de la terre... on ne
peut sonder son intelligence... ceux qui se confient en cet Éternel renouvellent leur force, ils
prennent leur vol comme les aigles, ils courent et ne se lassent point; ils marchent, et ne se
fatiguent point". On mesure ainsi le privilège extraordinaire qu'on a d'être directement
un collaborateur de Dieu; et c'était son dessein merveilleux dès l'origine. Ce l'est de nouveau pour
ceux qui ont décidé de se placer sous la maîtrise du Seigneur Jésus. Le prophète dit ailleurs (54:16)
que le Créateur a créé l'ouvrier constructeur, mais aussi le destructeur. C'est une chose étrange de
constater dans la nature cette dualité curieuse : le bien et le mal sont partout, c'est un mélange
intime jusque dans les microorganismes. La guerre est générale. Jusqu'à quand? Sans doute jusqu'à la
fin de cette création biologique. Et l'on comprend le soupir des saints dans l'Apocalypse qui
paraissent à bout, presque écrasés par le mal, Apoc. 6:l0 : "jusqu'à quand, maître
saint et véritable?... et il leur fut dit de se TENIR EN REPOS quelque temps encore jusqu'à ce que
fut complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort
comme eux". On rejoint ici le pourquoi de la croix. La rédemption nécessaire et mystérieuse
de la croix conduit à une supervie qui va jusqu'à la capacité de souffrir même jusqu'à la mort par
amour pour la justice de Dieu. Aveuglément, sans le voir, par la seule foi dans le plan divin, ces
collaborateurs de Dieu, dans la vision de la croix découverte aux hommes par Jésus, seront les fils
capables de gérer la nouvelle Création à venir.
Combien il est donc important de connaître ce plan de Dieu. Cette première Création nous est révélée
comme passagère, comme une sorte d'échafaudage. Pierre nous dit (II Pi. 3:13} que, cette création
dissoute, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera. L'Apocalypse
nous décrit ce royaume où seul le bien existera désormais, le mal et la mort ayant en quelque sorte
achevé leur rôle actif et constructif.
Nous touchons ici du doigt une raison d'être de cette Création actuelle matérielle, dont obscurément,
nous soupçonnons la fragilité. Pierre dit aussi (I Pi, 1:20) que Christ, l’Agneau sans défaut et sans
tache de la rédemption divine, a été prédestiné à ce rôle avant la fondation du monde et manifesté à
la fin des temps. L'Épouse de Christ sortira de cette gangue matérielle et pécheresse, et son
parachèvement lors des noces de l'Agneau marquera l'achèvement de cette première Création. Tout a
été créé par Christ et pour Christ, exactement comme Ève fut tirée d'Adam, chair de sa chair,
compagne parfaite. "En lui (Co. 1:16-17) ont été créées toutes les choses qui sont
dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles : trônes, dignités, dominations,
autorités. Tout a été créé par Lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses
subsistent en lui".
Cela sous-entend que ce qui n'est pas en Lui sera "effacé", anéanti. La place de Christ
est révélée clairement par l'apôtre Jean dans les actions créatrices successives décrites en Genèse
1 : "Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu, elle était Dieu.
Toutes choses ont été faites par elle, et rien... sans elle." Vie et lumière sont issues
de Lui. Et Il est venu parmi les hommes pour leur révéler la vraie lumière dont la visible n'est
qu'un pâle reflet. C'est cette lumière - et non la matérielle - qui éclaire tout homme.
Et les hommes de bonne volonté qui l'ont reçue reçoivent (eux seuls) le pouvoir de (re)devenir
ENFANTS DE DIEU. Cela implique une nouvelle naissance (en Dieu, v. 13) pour passer de la première
Création, qui va à l'anéantissement, à la nouvelle Création qui est spirituelle. Ainsi la Bible
nous enseigne que la Création a été faite par et pour Christ et qu'il nous appelle (si nous le
VOULONS) à faire partie, par la foi en Lui, d'une nouvelle Création. La première étant temporelle,
matérielle, visible - la seconde étant éternelle, spirituelle, invisible.
Et comme Paul le dit en Éph. 4:24 : renouvelés dans l'esprit de notre intelligence, nous avons
à revêtir l'homme nouveau créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité...
N'attristons donc pas le Saint-Esprit de Dieu par lequel nous avons été - nous, les croyants -
scellés pour le Jour de la rédemption.
L'épître aux hébreux nous le déclare aussi clairement en reprenant le psaume l02 : "Toi,
Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, et les cieux sont l'ouvrage de tes mains; ils
périront, mais tu subsistes, ils vieilliront comme un vêtement, tu les rouleras comme un manteau et
ils seront changés; mais Toi tu restes le même et tes années ne finiront point". Et l'auteur
de l'épître aux Hébreux ajoute (1, v. 6) que Dieu a introduit son Fils dans le monde comme un
premier-né - un nouvel Adam est-il dit ailleurs - pour conduire à la gloire beaucoup de
fils. C'est pourquoi il nous est indispensable de naître à nouveau en Christ pour pouvoir participer
à la nouvelle Création et à la Vie éternelle à venir. Et c'est dans le temps présent que cela se
décide pour nous. Le choix inéluctable et décisif est à faire maintenant durant le temps de notre
chair, par la foi en la Parole de Dieu.
Enfin, nous terminerons en citant l'extraordinaire texte des Proverbes (8:22-36) qui retrace avant
le temps l'ensemble de ce plan divin de la création : "l'Éternel a créé la sagesse,
première de ses œuvres, (le Fils unique), établie depuis l'éternité. Avant l'origine de la terre...
Il n'avait fait ni la terre... ni le premier atome de la poussière du monde." Puis suit une
description sommaire de la création (v. 27-30). "Je faisais tous les jours ses délices,
jouant sans cesse en sa présence - sur le globe de sa terre". Quelle description
merveilleuse du rôle du Christ, et quel appel termine ce récit :
"Et maintenant, mes fils, écoutez-moi! Ne rejetez-pas (cette sagesse) (ce Jésus, ce
Sauveur...) Heureux l'homme qui m'écoute, qui veille chaque jour... Celui qui me trouve a trouvé
LA VIE et obtient la faveur de l'Éternel. Mais celui qui pèche contre moi, nuit à son âme..."
Écoutez-Le! Celui qui parle du haut des cieux est aussi un Feu dévorant. Prenons garde d'être venu
trop tard répondre à l'appel du Créateur qui attend - durant tout le 7e Jour -
le fruit de son œuvre. Entrons donc dans ce repos de Dieu, afin de vivre éternellement pour sa gloire
dès cette création et jusqu'à l'autre, bientôt.
- FIN -
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