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Les trois Adams.

  

*Résumés de livres*

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HORS DE L'ISLAM

Par Christopher ALAM - Éditions Sénevé, BP 50, CH 3608 Thoune


1. Introduction

Un descendant direct de Mahomet qui se convertit et devient comme l'Apôtre Paul un serviteur de Jésus, ce n'est pas commun ! Achetez ce livre, il est extraordinaire, et il vous bénira dans votre foi au Dieu vivant et actuel, comme il m'a béni dans mes trois séjours à l'Hôpital, en ce printemps 2007.


2. Racines de l'Auteur

Je m'appelle Christopher ALAN, descendant direct de Mahomet, d'Ismaël et d'Abraham. Je suis né au Pakistan le 29 mars 1954 dans un foyer musulman. Mon père est issu d'une famille arabe hachémite du Moyen Orient. Nous portons le titre honorifique de Sharif (ou Cheik), mot uniquement utilisé pour désigner les véritables descendants de Mohamed, fondateur de l'islam.

J'étais respecté et considéré comme « saint »... mais je connaissais déjà mon propre cœur, et je ne pouvais me débarrasser de l'idée que je n'étais rien de plus qu'un pécheur.

Mon grand-père, qui a fait le pèlerinage de La Mecque a été décoré et anobli par le Gouvernement britannique pour ses services à la Couronne. Il était renommé pour sa connaissance des herbes médicinales. Il a voyagé partout pour ses recherches afin de trouver de nouveaux médicaments. Il a vécu jusqu'à 106 ans, avec 4 épouses successives. Rappelons que Mahomet a eu 13 femmes et qu'en dernier lieu il a épousé Aicha, une fillette de 9 ans. Mon grand-père avait 70 ans quand mon père est né. Il était le 7e et dernier enfant de sa dernière épouse.

Ma famille a quitté le Moyen-Orient et s'est fixée dans les Indes britanniques, au futur Pakistan. Mon père était Officier supérieur de Sa Majesté, diplômé de la Royal Indian Militari Accademy. Je suis donc né Pakistanais dans cette noble famille. Bercé par les marches militaires émouvantes, j'ai décidé dès mon enfance que moi aussi je marcherais au son de cette musique, vêtu de l'uniforme kaki que mon père portait avec orgueil. Mon père a été élevé au rang de Général, et récemment encore deux de mes oncles et deux cousins étaient ministres du gouvernement pakistanais, et ma mère a été membre du Parlement.

Je ne me souviens pas de mon père comme d'une personne exagérément religieuse. Parfois je me souviens de l'avoir vu se tourner vers La Mecque, puis sortir avec ma mère et rentrer en état d'ébriété. Nous avions de nombreux alcools à la maison, et nous recevions beaucoup, même aussi pour des nuits de prières et des réunions de lecture du Coran. La plupart des musulmans modérés vivaient ainsi. Mais par la suite, mon père est devenu plus fondamentaliste ; il a cessé de boire, et a fait plusieurs pèlerinages à la Mecque. Son changement a été brutal et rapide. Ma mère est née à New Delhi, en Inde. Elle vient d'une famille d'artistes musulmans. Elle travaillait comme présentatrice des informations à la radio, et était aussi une chanteuse bien connue.

Mon père a engagé des précepteurs religieux, chargés de m'instruire à lire le Coran dans l'original arabe, et je mémorisais des chapitres entiers que je récitais ensuite par cœur. Les musulmans pensent que l'arabe est une langue sainte, parce que le coran a été révélé à Mahomet dans cette langue. Souvent ainsi, ils ne comprennent rien du coran, car seul un petit pourcentage comprend l'arabe dans notre pays.

Je ne connaissais rien du christianisme et de ses doctrines. Je savais seulement que c'était une religion fondée par le prophète ‘Issa, comme les musulmans appellent Jésus. J'ai grandi avec ces paroles qui résonnaient dans ma tête :

- « Il n'y a de Dieu qu'Allah, et Mahomet est son prophète. »

Mon père était particulièrement attiré par un islam mystique, celui des philosophes soufis. Dans les réunions où il m'entraînait parfois, j'y entendais des choses étranges, mais je pensais que c'était ça la vraie spiritualité. Un jour, un très vieil homme avait préparé une marmite pleine d'huile bouillante; je dus y mettre mon pied dedans (non sans une grande crainte). Pourtant je ne ressentis que de la tiédeur, et je n'eus aucune brûlure. De telles expériences fortifiaient notre foi en Allah. Je sais aujourd'hui que ce n'était que de la sorcellerie.

J'ai donc vécu une petite enfance heureuse et je garde de merveilleux souvenirs de ce temps-là. Mais les choses allaient changer...

En 1962 (je n'ai jamais su pourquoi) mes parents ont divorcé. Ce fut une séparation amère, car je n'avais que 8 ans Je vois encore son train partir, et nous la saluions… elle n'est jamais revenue! Je ne l'ai revue que brièvement deux fois dans ma jeunesse. Je réalisai alors combien mon père la détestait. Ce fait entraîna aussi d'autres ruptures dans la famille. Et puis mon père s'est remarié assez vite; mais ma belle-mère était cruelle et elle nous battait mon jeune frère et moi, constamment, lorsque mon père était absent. Je me consolais en lisant beaucoup, mais souvent je m'endormais en pleurant : on m'avait volé ma belle enfance.


3. A l'école de l'armée de l'air

A 13 ans, je demandais de rejoindre l'École de l'Armée de l'Air, dans le nord du pays. Seuls quelques rares privilégiés pouvaient être acceptés. Cette armée prenait en charge toute l'éducation des jeunes et les formait comme pilotes de combats. Mais il y avait des examens difficiles à passer... et sur 10 000 inscrits, il n'y eut que 29 candidats acceptés; je fus du nombre. C'était enfin comme une odeur de liberté! Nous étions 16 dans mon baraquement, entourés d'avions dont je connus bientôt tous les types. L'été on avait jusqu'à 48° et l'hiver au-dessous de zéro, et sans chauffage. Les douches hivernales resteront dans ma mémoire! Lorsque l'eau glacée nous inondait, nous hurlions des cris de guerre! Nous faisions beaucoup de sport à côté des cours. La discipline était dure et les plus petites infractions étaient punies sévèrement... et j'étais un habitué des punitions!

Chaque jour, on commençait par un défilé, une inspection et une lecture du coran. Nous devions suivre le jeûne du Ramadan. Nous mangions bien à 3 h du matin, et le soir sitôt la prière terminée, nous mangions à nouveau à satiété. Je trouvais agréable cette période… qui était sensée nous purifier spirituellement... mais à la fin nous retrouvions nos habitudes, sans changement de notre vieille nature!

Les problèmes que j'avais en famille ne me laissaient pas en paix et je fus bientôt le dernier de la classe. On me fit consulter un psychologue, mais rien n'y fit et je glissai bientôt vers l'abîme du désespoir. Juste avant le bac.- qu'il fallait absolument que je passe - je rendis visite quelques jours à mon père :

- « Toutes ces années, me dit-il froidement, je t'ai tout donné, mais tu es quand même notre honte... Tu ne vaux rien. Ni pour moi, ni pour personne!... Je te renierai si tu rates ces examens. »

Il n'y avait rien à ajouter; je pleurais tout le long du retour. Puis de rage, j'ai travaillé comme jamais…et j'ai réussi mon bac., avec de bonnes notes, terminant sur la liste des 350 meilleurs sur des dizaines de milliers de candidats! J'avais tout mis en œuvre pour gagner le respect de mon père, mais il me garda son mépris... Dès lors je redevins le dernier de classe ; j'étais absolument désespéré. On écrivit sur le rapport annuel : « Cas sans espoir. Seul Allah peut lui venir en aide. »

En 1971, des troubles ont éclaté au Pakistan oriental (l'actuel Bangladesh). Le peuple bengali voulait sa liberté. Il en est résulté beaucoup d'atrocités auxquelles je pus assister naturellement. Comme l'Inde avais pris parti dans cette guerre de libération, il s'en est suivi une tension montante entre ce pays et le Pakistan diminué. Cette guerre s'ajoutait à mes troubles psychiques allant jusqu'à la pensée de me suicider. Une seule chose me retenait : sachant que j'étais un pécheur, j'avais peur d'aller en enfer après la mort. Alors, une seule chose me restait pour être sauvé : le Djihad et le martyr. Je me préparais à me battre contre l'Inde Je pleurais devant Allah, le suppliant de mourir dans cette guerre avec l'Inde qui se préparait. Rien d'autre ne comptait pour moi...

La guerre éclata. J'entendais le bruit de la bataille tout près... mais tous mes efforts pour me retrouver sur le front ont échoué. En 1972, je me suis tout de même retrouvé au cœur de l'action, mais au Cachemire. J'avais 17 ans et mon seul désir était de mourir. Mais le Pakistan fut vaincu et les troupes indiennes sont entrées triomphantes dans Dacca. Des milliers de jeunes sont morts et d'autres milliers sont restés estropiés... Les choses que j'ai vues rendraient malades le plus endurci... Mais j'avais affronté les réalités de la guerre, ce qui ne faisait qu'approfondir mon désespoir.

La nation était sous le choc, comment pouvions-nous perdre contre une nation païenne comme l'Inde? Ma foi en Allah a fondu comme neige au soleil, et je suis devenu agnostique.


4. Sans direction

Mes études ont pris fin en 1972. J'ai été envoyé comme officier au Cachemire dans un bataillon d'infanterie. Je pouvais voir les lumières de la capitale Srinagar qui étincelaient dans le lointain. C'est un merveilleux pays. Notre compagnie dut engager le combat avec 3 bataillons ennemis. Les victimes des deux camps furent nombreuses; tel ce combattant ami de mon père, mort en conduisant ses hommes au combat.

Alors – sans mourir ni être blessé... j'ai quitté le Cachemire et l'armée et revins à Lahore. Là, j'ai décidé de créer une Association sur le modèle palestinien al- Fatah pour lutter contre les Soviétiques que je détestais, car ils avaient pris le parti de l'Inde contre nous. Un ami m'a arrêté dans ce projet, en me faisant remarquer que ces mouvements terroristes touchaient surtout des innocents. Aujourd'hui, je reconnais que c'était partout la main de Dieu qui m'empêchait de faire des bêtises insensées.

Je trouvais difficile de m'adapter à la vie civile. Je travaillai dans la publicité, mais sans conviction. Finalement, je repris des études pour compléter ma formation militaire. Après des mois de travail acharné, j'ai réussi mes examens, même avec mention; et j'étais le meilleur tireur d'élite du bataillon. Mais mon désespoir intérieur était toujours aussi grand. Alors, je sombrai dans une vie de péché et d'immoralité. Je refusai même une offre de faire ma carrière d'officier... J'acceptai un poste à l'Hôtel intercontinental pour faire une carrière dans l'hôtellerie, et en plus, je suivais des cours du soir pour devenir officier de radio dans la marine marchande. Je pensais qu'en prenant la mer, et gagnant beaucoup d'argent, et surtout en m'éloignant de mes racines, je trouverais la liberté et la paix. J'ai travaillé dur dans ces deux carrières…mais la haine de ma famille me rongeait l'âme. Je n'aimais personne et personne ne m'aimait. J'avais 21 ans, et ma vie était sans lendemain.


 

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