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Les trois Adams.

  

*Résumés de livres*

12 QUESTIONS à
Michelle D'Astier de la Vigerie sur
"Les clefs de la délivrance"

Par Nicolas Ciarapica - portail voxdei
 (nciarapica@wanadoo.fr ou webmaster@voxdei.org)

Michelle D'Astier de la Vigerie


Q.- Michelle d'Astier de la Vigerie... Quel nom à rallonge ! Si j'en crois une cassette que j'avais entendue, intitulée "De la vie de château à l'Évangile", tu as avant ta conversion, connu les mondes de la politique et de l'aristocratie, n'est-ce pas? 
 
R.- J'ai nagé là-dedans. En fait, j'ai toujours considéré que c'était mon monde, et que le reste du monde n'avait pas beaucoup d'importance. Arrogance et élitisme. Mais comme on ne connaît rien d'autre, on croit cela naturel. Quand je me suis convertie, Dieu m'a annoncé qu'il me mettrait au milieu d'un monde "humble et petit". Cela m'a changée, émondée, rognée de toutes part. Mais gloire à Dieu, cela a remis en place beaucoup de conceptions tordues du monde, et permis à l'amour vrai, celui qui vient du cœur de Dieu, de passer à travers mon ancien cœur de pierre! 
 
Q.- Tu as ensuite fait une rencontre déterminante avec le Christ... Dans quelles circonstances était-ce? As-tu gardé quelque contact avec ton "ancien monde"?
 
R.- Je ne vais pas parler de ma conversion. J'en ai fait tant de témoignages et de livres! Il m'a fallu être au bord de la mort et de la ruine, à cinquante ans, pour crier à Dieu et, un an plus tard, rencontrer Jésus, d'une manière aussi explosive que Paul sur le chemin de Damas. A l'instant même, ma coupure avec mon ancien monde, un monde superficiel, a été totale.
 
Q.- En passant, nous voyons un peu partout des politiques se déclarer ouvertement "chrétiens", et cela avec plus ou moins de vérité, et plus ou moins de bonheur (je pense notamment aux évangéliques péruviens qui ont été "plumés" par leur propre président "chrétien", et dont les fruits ont été plutôt amers...). Qu'en penses-tu? Vois-tu d'un bon oeil ceux qui souhaitent s'investir dans la politique, voire créer un parti politique chrétien en France?
 
R.- Le mot "chrétien" ne veut plus rien dire. On reconnaît l'arbre à ses fruits. Je pense même que des satanistes purs et durs, des illuminatis, occupent dans le monde certains sièges présidentiels. Leur meilleur camouflage, c'est de se dire chrétien. Rien n'est plus facile à imiter qu'un chrétien : Il suffit d'aller au culte régulièrement, de prétendre que l'on prie Dieu tous les jours (quel Dieu?), et passer un peu de pommade, assortie éventuellement de largesses financières, à quelques églises évangéliques ayant pignon sur rue. Aveuglées par l'orgueil d'avoir un Président qui les visite ou les cautionne, elles seront à leur tour le meilleur garant de l'authenticité de la conversion de ces présidents. Il est si facile de berner les Chrétiens ! Certes, Dieu peut décider d'élever qui il veut, et de mettre des hommes dans la politique. Mais je crois qu'en ce cas il ouvrira surnaturellement les portes et que ce sera pour une mission précise, pas pour une "carrière". Attention à ne pas nous servir de nos ambitions cachées pour justifier que l'on parte dans des campagnes électorales. Ce monde est vraiment perverti, et si ce n'est Dieu qui nous propulse, nous chuterons, au mieux nous échouerons lamentablement. Dieu ne peut se contenter de 6% des voix!
 
Q.- Depuis ton premier livre chez Fayard "Le Tourment et la Grâce" et ta présence dans certaines émissions culturelles à la télévision, tu as fait un bon bout de chemin ! On retrouve dans plusieurs de tes livres suivants une bonne dose d'humour et de "poil à gratter"... Tu n'as pas été tendre avec nos travers évangéliques! Était-ce bien nécessaire?
 
R.- Il y a actuellement un fort courant de Chrétiens, solidement arrimés à Christ, qui quittent leur église. J'aime les églises où l'amour de Dieu se manifeste, et où on peut chanter avec les frères et entendre de bons enseignements. Mais je sais qu'un bâtiment, avec un pasteur à la tête, qui dirige tout et qui décide de tout, face à un peuple passif et démis, ce n'est pas l'Église avec un grand "E". Chaque Chrétien doit avant tout être rattaché au Cep, à l'écoute de ce que lui demande son Seigneur, et non se décharger sur des "professionnels" de toute initiative, de toute action de disciples, et ainsi sortir de son élection et de sa vocation. Ce n'est pas de la discipline, ni de la fidélité, c'est de la démission. Nous aurons à en rendre compte. Les bâtiments n'intéressent pas le Seigneur, ni les systèmes, ni les organisations, ni les programmes. Ce sont des leurres religieux.
 
Q.- Tu es une femme. Pourtant, tu fais de nombreuses conférences dans la francophonie religieuse, traditionnellement hostile aux prédicatrices. Quelles sont les limites de ton ministère? Comment te situes-tu par rapport à ce que Paul dit quand il "interdit à la femme d'enseigner, et de prendre autorité sur l'homme"?
 
R.- On a toujours tordu les versets de Paul, n'en prenant que des petits bouts et les sortant de leur contexte. Ceux qui "interdisent à la femme d'enseigner" font enseigner les enfants par des femmes, alors que cet enseignement aura infiniment plus d'impact dans le temps que sur les adultes. C'est une gigantesque hypocrisie. D'ailleurs, beaucoup de ceux qui ne me reçoivent pas comme prédicatrice lisent mes livres (qui enseignent!), parfois en cachette! J'ai eu beaucoup d'opposition, j'ai connu des campagnes de calomnies, j'ai été persécutée. Mais c'est Dieu qui a eu le dernier mot. Plus on me fermait certaines portes, plus Dieu en ouvrait. Et j'aime voir, quand je regarde en arrière, que par la grâce de Dieu, sur ma route, il y a eu des milliers de conversions, des milliers de délivrances, des transformations de vie, des guérisons. C'est Dieu qui fait, mais combien on est heureux qu'Il se serve de nous!
 
Q.- Tu viens de publier un nouveau livre. La littérature évangélique est abondante, notamment dans les pays anglo-saxons : on trouve des livres expliquant comment faire ceci ou cela, etc. Les chrétiens cherchent-ils dans les manuels ce qu'ils ne trouvent plus dans l'Emmanuel? On a souvent l'impression que, si on n'écrit pas soi-même un bouquin sur telle question, la question n'est pas vraiment close ! Alors ma question est la suivante : ton livre est-il vraiment nécessaire?
 
R.- Il est plus que nécessaire. J'ai passé des milliers d'heures à l'écrire. Le ferais-je si je le croyais inutile? J'ai tant appris dans le domaine de la délivrance que je veux partager le fruit de cet apprentissage. Car beaucoup de gens crient au secours, ne trouvant pas des gens connaissant ce qui est indispensable de connaître pour certaines délivrances. Notamment quand il s'agit de libérer des gens qui viennent de la sorcellerie, du bouddhisme, de l'Islam, du satanisme, et même du New Age pratiqué dans certains séminaires, certaines écoles chrétiennes ou certaines églises! L'apostasie est à nos portes, avec ses séductions.
 
Q.- J'ai personnellement assisté à pas mal de ces réunions où l'on voit les gens "valdinguer", et une question vient souvent à l'esprit : ce sont souvent les mêmes. Quand Jésus dit que la condition du démoniaque délivré risque de devenir 7 fois pire que la première, rend-on vraiment service à ces gens quand on les délivre sans vraiment les enseigner? D'autre part, j'ai constaté que ce sont plutôt si j'ose dire de "petits" démons que l'on chasse, mais que les déments, les cas psychiatriques, mais aussi les aveugles, les sourds, les paraplégiques, les épileptiques, nous ne savons ou ne pouvons les libérer... Manquerions-nous de foi?
 
R.- Précisément, dans mon prochain livre, je fais de fortes mises en garde à ce sujet. Pour certaines délivrances, il faut être certain que la personne marche vraiment avec le Seigneur et même qu'elle s'engage comme disciple. Sinon on bat l'air, on s'épuise pour rien, et parfois on renvoie la personne dans le monde, où elle va de nouveau être investie par ses démons et devenir pire. L'enseignement doit toujours accompagner la délivrance, qui doit se faire quand la personne est déterminée à lâcher certains péchés, à pardonner, à s'humilier devant Dieu, etc. Le message de la Croix doit être omniprésent dans la délivrance.
 
Q.- On entend parler de cure d'âme ou de relation d'aide. La délivrance est-elle de la relation d'aide?
 
R.- Si je regarde bien ma Bible, je ne trouve pas trace de relation d'aide! Même la Samaritaine en Jean 3, qui en avait certainement vu de toutes les couleurs, n'a pas eu besoin de raconter ses malheurs pour recevoir la guérison de sa vie. Jésus lui a dit "tout ce qu'elle avait fait" et s'est révélé à elle comme Messie. Cela a suffi pour la transformer, et elle, la rejetée qui se faufilait à midi dans un puits écarté de la ville, et qui au départ se comporte avec Jésus comme un hérisson qu'il ne faut pas approcher, aura ensuite l'audace d'aller proclamer dans toute la ville qu'elle reconnaît qu'elle était une pécheresse et que Jésus lui avait dit "tout ce qu'elle avait fait". Elle n'en avait plus rien à faire, du regard des autres, parce qu'elle avait rencontré le regard d'amour du Messie! Nous avons reçu un évangile de puissance. En Jean 14,15 et 16, chaque fois que l'on nous parle de Consolateur, on nous parle aussi de vérité (La vérité libère : par exemple, beaucoup de Chrétiens ont encore des rancœurs contre Dieu "qui a permis" ou "qui aurait pu empêcher", parce qu'ils connaissent mal les conséquences du péché, parce qu'ils répètent à tout bout de champ : "On n'est plus sous la loi", surtout quand ils la transgressent!, oubliant ce que Jésus en dit en Matthieu 5 et que Paul a répété qu'on est plus sous la loi quand on marche par l'Esprit, donc précisément quand on a cessé de pécher!), de repentance (le Consolateur nous convainc de péché, de justice et de jugement), de transformation de notre identité, d'amour de Dieu, de pardon, etc.
 
Personnellement, je pense que derrière le mot "relation d'aide" on met tout et n'importe quoi. Je passe mon temps à délivrer des gens qui ont fait toutes les relations d'aide possible, mais qui n'ont été aidés en rien! La vraie relation d'aide n'est pas une psychanalyse pseudo-chrétienne. Les professionnels font beaucoup mieux! C'est un peu d'écoute (il n'est pas bon de laisser les gens se raconter indéfiniment dans l'apitoiement), mais surtout l'écoute du Saint-Esprit pour détecter les sources des tourments : péchés "oubliés" ou édulcorés, abominations cachées des pères, malédictions prononcées par la bouche de proches, participation à des pratiques très douteuses, liens d'âmes avec d'anciens partenaires sexuels, manques de pardon, manques de confessions, etc. Puis quand ces causes sont mises à la lumière, participation active de la personne par la confession, la repentance, le pardon, et prise d'autorité sur les démons. Je n'obtiens de bonnes guérisons d'âmes et de bonnes délivrances qu'avec les Chrétiens vraiment disciples et déterminés à servir Dieu, pas avec les passifs qui sont uniquement centrés sur eux-mêmes, leurs propres besoins et leurs bobos personnels! Avec eux, on perd son temps, car ils ont un autre dieu que Dieu : eux-mêmes! Je crois que, selon 2 Tim. 3:1, c'est le cas de la très grande majorité des gens, y compris dans les églises : on les reconnaît à leurs fruits. Ils n'en ont aucun, sauf de changer d'apparence, de langage, et d'habitudes pour le dimanche matin!
 
Q.- Parlons maintenant de ton livre proprement dit, si tu veux bien. Tu sembles croire que le "climat spirituel" de la France a changé. Tu cites même des expressions qui seront familières aux africains (par exemple "maris et femmes de nuit")... La France est-elle à ce point "maudite"?
 
R.- Nous accueillons des "flots d'immigrés". Eux sont sous la médiction, car ils doivent fuir douloureusement des pays misérables où ils crèvent de faim. Mais nous aussi, nous sommes sous la malédiction selon Deutéronome 28:32, 33, 49, 50, 51, 52, 53, quand nous sommes envahis par un flot incontrôlable d'immigrés, qui, au lieu d'être une source de richesse pour le pays (ce que peuvent devenir les immigrés quand ils veulent vraiment s'intégrer, comme par exemple aux USA), nous importent leur misère, leur violence, leurs sorciers et leurs marabouts, leurs mosquées et leur islam, parce que nous ne savons pas les christianiser, ni même leur inculquer le respect des lois françaises, et même pas l'amour pour le pays qui les accueillent et pour lequel ils gardent de la haine. Ce flot d'immigrés ne s'intègre pas (on ne voit même plus d'intégration à la deuxième ou troisième génération), et crée de plus en plus des cités de non-droit. Les imams prospèrent, l'islam envahit tout, tandis que l'Église s'étiole et que le christianisme fait rigoler tout le monde par son manque d'impact. Notre pays s'appauvrit aujourd'hui à une vitesse grand V, selon les informations officielles, parce que la France est athée, franc-maçonne, et en grave rébellion avec Dieu, d'où la malédiction de grèves (qui font de nous la risée de nos voisins), de murmures, etc. La France va très mal! Je crois qu'elle est sous une malédiction, à cause de ce qu'elle a fait durant la Révolution française, selon Esaïe 8:20 à 22. Encore plus à cause de sa complicité avec les Nazis pour décimer le peuple Juif, complicité qui n'a cessé de perdurer par les amitiés particulières qu'entretiennent depuis 60 ans tous les politiques (à cause du pétrole) avec les pays arabes, au détriment d'Israël. C'est selon la Bible la source de grandes malédictions. Si au moins le peuple de Dieu en France savait s'en repentir!
 
Le but principal de mon livre, justement, c'est de partager ce que j'ai appris depuis plusieurs années, notamment en Afrique, en matière de démonologie. Nous, Européens, dans nos églises, nous avons tellement laissé de côté la délivrance durant des siècles que nous sommes devenus très ignorants. Les Africains (ou Caraïbes, ou latino américains, ou ex musulmans), eux, sont tellement confrontés VISIBLEMENT à ces esprits, à cause de la sorcellerie endémique, qu'ils ont dû apprendre à les combattre et les chasser. Mais je me suis aperçu que les mêmes esprits tenaient tout autant, ou presque, les Européens, car notre sorcellerie ou notre satanisme "en gants blancs", même si elle est plus cachée, est tout aussi répandue. "Femmes de nuits" et "maris de nuit", par exemple, se rencontrent très souvent. Ce sont des esprits qui se sont appropriés sexuellement la personne (j'explique dans mon livre leur origine), et viennent la tourmenter la nuit. Ils sont à l'origine de nombreux divorces ou de nombreux célibats forcés. Ils ne sont pas une "invention" africaine. Au moyen âge, l'Église les connaissait très bien et leur avaient donné d'autres noms (incubes et succubes, regardez ces noms et leur explication dans tous les dictionnaires). Elle les combattait alors.

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