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Résumés de livresListe complète des résumés >>> CHARLES MARTELPar Jean DEVIOSSE - Éditions « Le Grand Livre du Mois » (2006) 1. INTRODUCTION Octobre 732 . Charles Martel arrête à Moussais-la Bataille – au sud de Châtellerault – l'avant-garde du gouverneur de l'Espagne musulmane, Abd al-Rahman. Avec cette victoire dite « de Poitiers », Charles entre dans l'histoire comme le rempart de la chrétienté contre l'islam. Image erronée, car ce combat, destiné à empêcher le pillage de la Basilique Saint-Martin de Tours, eut surtout une portée symbolique. Image réductrice, car Charles s'affirma, en bien d'autres occasions, en grand homme du dernier demi-siècle mérovingien. C'est toute son histoire que l'auteur rassemble dans ce livre, très dense, dont je vais résumer les 134 pages, et en particulier, la partie de ses luttes contre l'islam (bloqué par la suite aux Pyrénées) mais non sans qu'il ait pris longtemps le pouvoir dans tout le sud de la France, pour plus d'un siècle, même jusqu'à Lyon et en Bourgogne, ce qu'on oublie souvent ! Le père de notre héros, Pépin II, s'était imposé comme l'unique maire du palais, véritable maître du royaume franc, face à des Mérovingiens déjà sur le déclin. Fils d'une concubine, Karl Martel dut batailler, entre 714 à 718, pour recueillir sa succession, et devenir à son tour un « presque roi ». Seuls son génie militaire et son sens de l'organisation lui permirent de triompher de ses rivaux, avant de lancer ses forces vers l'Aquitaine et la Septimanie, préparant ainsi la réunification de la Gaule sous un joug unique. Il fut le premier de sa famille, à soutenir l'évangélisation de la Frise et de la Germanie, et se posa en protecteur de la Papauté. Son prestige et son autorité étaient si réels qu'il se passa de remplacer le mérovingien Thierry IV, mort en 737, et se fit lui-même ensevelir en 741 dans la nécropole royale de Saint- Denis. L'œuvre de Charles annonce, tout entière, la domination carolingienne, initiée par son fils Pépin de Bref, et installée définitivement par son petit-fils Charlemagne. Pour nous restituer cette figure peu connue, l'auteur – Jean DEVIOSSE – a réuni une documentation considérable, précise et sûre, qu'il a passée au crible de la critique historique. (Nous ne pourrons résumer que sommairement certains chapitres historiques préliminaires, pour nous attarder davantage sur les actions guerrières de Charles Martel, sans lequel nous serions déjà devenus musulmans avant l'an 1000. Il nous a semblé utile de connaître ces combats du passé, considérables et meurtriers, à l'heure où l'esprit de reconquête mondiale des Musulmans reprend une nouvelle et menaçante dimension pour l'Europe ; et donc pour nous, qui sommes devenus, hélas, des « chrétiens de nom », prêts à tous les compromis. Réd.) 2. Préalables historiques A Cologne – décembre 714 – Charles Martel a 25 ans, son père se meurt et sa marâtre le fait enfermer, lié à une poutre pour un an. Il ne s'évadera qu'à la suite de guerres intestines entre les quatre parties de l'Occident européen, soit la Neustrie (région parisienne, romaine et chrétienne, allant jusqu'à la Loire, à l'Escaut, la Saône, et la Moselle) dite aussi Francie, dont Clovis avait incarné la Royauté. La vie politique de l'Est se cristallise peu à peu dans l'Austrasie, province groupant l'ancienne Gaule Belgique de César, la Champagne, la Rive droite du Rhin, Trèves, Metz, Cologne et Reims. A côté de ces deux provinces assez bien délimitée, la Bourgogne, région imprécise du Sud jusqu'à Marseille ; enfin l'Aquitaine, florissante, ayant échappé aux Francs, devenue une terre bonne à piller pour les gens du Nord. C'est alors que s'amplifie un antagonisme entre l'Est et l'Ouest, qui ne cessera pas de s'exacerber au début du « règne » de Charles : à l'est la patrie austrasienne nouvellement née se confrontait alors à la monarchie neustrienne de l'ouest. Des luttes intestines se développent aussitôt après la mort du roi Dagobert, et rien ne va plus aller désormais pour les Mérovingiens. Ce sont plutôt des majordomes (des chefs guerriers) qui prennent le pouvoir, au lieu des souverains en titre. Commence alors la période carolingienne, l'histoire du VIIIe siècle devient celle d'un renouveau social et politique sous la pression de ces chefs de guerre dont la gloire se fondra finalement dans le règne de Charlemagne (le petit-fils de Charles Martel – qui ne fut lui-même jamais roi, mais l'un de ces chefs de guerre prodigieux). 3. Et voici Charles Martel Né en 689, d'une concubine de son père (Pépin d'Herstal), on appela ce bel enfant Karl Martel (de Saint-Martin, probablement) et il fut élevé par sa grand'mère qui mourut quand il eut 10 ans. Dès son adolescence, on perd un peu sa trace. Spirituellement, on constate qu'à côté d'une évangélisation par le clergé, l'Eglise ferme les yeux sur la débauche effrénée des souverains et des puissants d'alors. De plus, il se commettait en ce temps-là beaucoup de crimes. C'est ainsi que mourut son oncle protecteur, le conte Dodon. Puis son père, Pépin, décède en janvier 714, ayant gouverné pendant 27 ans avec bonheur les royaumes de Neustrie et d'Austrasie, sans avoir le titre de roi, mais galvaudant (pourquoi?) sa succession, il nomme pour successeur comme roi, un enfant de 6 ans (Dagobert III) et donne au royaume une gérante, sa mère Plectrude, qui va régner sur les Francs. C'est elle qui a fait emprisonner Karl Martel. Orgueilleuse, elle échouera dans une guerre avec la Neustrie, et devra se retrancher dans Cologne. Là, se place l'évasion de Karl Martel. On dit qu'« il s'évada mystérieusement, avec l'aide du Seigneur. » ou que « c'est un Ange, envoyé du Très-Puissant, qui est venu tirer Karl de ses fers. » Aussitôt, les grands (mécontents de Plectrude) le présentent comme leur sauveur providentiel ; on l'accapare, on le fête. Guerrier herculéen, à la longue chevelure (très important chez les Germains), ressemblant à son père, il est le sauveur attendu pour les Austrasiens du nord. Rassemblant les amis de son père, il se jette dans le combat, mais les Neustriens de l'ouest le battent, l'obligeant à prendre la maquis. Huit mois plus tard, lors d'une action audacieuse, il va prendre sa revanche, et faire des multitudes de prisonniers, à qui il fait grâce de la vie... Le bâtard méprisé est devenu majordome au Palais d'Austrasie ! Mais cette guerre civile est très destructrice, et Karl ne désire qu'une chose : reconstituer pour son compte le principat de Pépin, son père. Ce sera difficile, car l'anarchie règne : partout fleurissent de petits états qui mobilisent pour leur propre compte, attaquent leurs voisins et conquièrent des villes. Karl distingue deux sortes de factieux également dangereux : ses ennemis personnels (dont les partisans de Plectrude, et les fidèles du roi), et tous les francs-tireurs qui naviguent en eau trouble... Avec diplomatie, rudesse et ténacité, il visite les villages et les villes. Aucun de ses actes n'est gratuit, et il se comporte en véritable Homme d'État. Reims est la dernière épine au flanc de l'Austrasie. Cet important carrefour routier de la Gaule voit arriver sous ses remparts l'armée de Martel, mais elle refuse de se soumettre; alors, sans insister, Karl avance plus loin, va de ville en ville et les soumet toutes, pour faire finalement son entrée à Paris, qui se soumet à son tour. Il partage avec ses compagnons les innombrables dépouilles du camp neustrien, puis rentre en Austrasie, les chariots chargés de butin. Karl jusqu'ici n'avait agi qu'en aventurier ; il fallait désormais qu'il reprenne le pouvoir de son père, et qu'il construisît sa renommée. Son combat le conduisit alors à Cologne où les bourgeois, mécontents de Plectrude vont l'aider à la déposer... La veuve de Pépin attendait la mort dans son palais, mais Karl généreux, lui laissa la vie et toute sa liberté; elle mourra tranquillement à Cologne. Alors, il fait nommer un roi fantoche, mais c'est lui qui règne en réalité partout désormais, tant en Austrasie qu'en Neustrie. Et – comme tous ses prédécesseurs - il ne se gênera pas, selon ses besoins, de mettre la main sur une partie des biens que l'Église accumulait parmi les peuples, depuis des siècles !... 4. Campagnes diverses de Karl Au printemps 718, Karl pénètre en Saxe, pays encore germain, plein de mystères. C'est comme une guerre d'indiens dans d'immenses forêts vierges. Après la prise de quelques villages, les razzias de troupeaux dans les clairières, on soumet les anciens qui implorent la paix. Mais ce sont des victoires éphémères, et très souvent tout est à recommencer. Pendant que Karl désole la Germanie, la révolte gronde à Paris, les ducs de Neustrie s'étant alliés avec le duc Eudes d'Aquitaine contre l'autorité de Charles Martel. Mais ce dernier s'est allié avec divers ducs de Neustrie, et la révolte contre Karl gronde, même à Paris. Mais ce dernier ne se laisse pas abattre. La pensée que l'Aquitaine était sortie de sa léthargie pour s'unir à la Neustrie lui est surtout insupportable. A pas feutrés, il s'avance avec ses troupes, et il engage le combat précipitamment... alors qu'on le croyait bien loin dans le Nord, encore en Austrasie ! Panique, poursuite, conquête de Soissons, puis de Paris... et sur la lancée, conquête au Sud jusqu'à Toulouse ! 5. Les Arabes Mais des voisins inconfortables pour l'Aquitaine allaient ajouter aux problèmes de Karl. Surgis de pays qu'on croyait déserts et inhabitables, ils avaient envahi l'Espagne et pris pied partout. Leur invasion d'un style nouveau, mi-religieuse et mi-guerrière avait couvert comme une marée furieuse, l'Asie, l'Afrique et une partie de l'Europe. Mahomet avait trouvé le moyen d'unifier les Arabes en réunissant les tribus, en leur faisant comprendre qu'elles descendaient toutes d'Ismaël, le fils d'Abraham. Il avait réussi à effacer l'esprit de guerre et de convoitise existant entre les tribus patriarcales (état d'esprit qui les armait les unes contre les autres), pour les projeter ensemble à la conquête du monde. Il avait aussi flatté leur esprit poétique, et avait rassemblé tous ces guerriers sous la bannière d'un seul dieu, choisi parmi les innombrables divinités arabes d'alors, Allah. Il avait entendu une voix qui lui disait – « O Mahomet, tu es l'envoyé d'Allah et je suis Gabriel ». En présentant Allah aux Arabes comme le dieu d'Abraham, il avait marqué d'un sceau divin l'unité de sa nation, en lui faisant abjurer ses divisions. Fidèle à l'idée d'une religion primitive qui ne conçoit qu'une manière d'exprimer son adoration, il n'a institué d'autre cérémonie à son culte que la prière obligatoire, cinq fois par jour, à laquelle le muezzin convoquera partout chacun, comme si cette voix descendait du ciel... du haut du minaret. Une religion simpliste, mais efficace avait ainsi gagné d'immenses régions. Il avait donc rendu un grand service à son peuple, en élevant le sentiment de sa force au-dessus des haines qui le divisaient. Mais il l'avait aussi malheureusement jeté dans la voie de l'agression et de la conquête de tous les « infidèles » qui étaient dès lors à soumettre à son système religieux et politique unique, par le moyen d'un chantage constant à la domination. D'où le déchaînement d'une sorte de guerre sainte, où il ordonnait désormais de convertir par la force tous les « idolâtres » par le glaive et le Coran. Ce livre, qui a la prétention d'être un livre de religion et un code de loi, faisait sortir l'épée du fourreau au lieu de l'y faire rentrer ! En moins d'un siècle, les Arabes avaient ainsi déboulé en Syrie, en Turquie, en Perse, en Égypte, en Afrique du Nord, et en Europe jusqu'aux Pyrénées. En 711, ils déferlaient sur l'Espagne, et bientôt commençaient les raids le long des voies romaines de Narbonne et la Côte méditerranéenne... Jusqu'où iraient-ils? 6. La conversion de Karl Au début Karl n'a pas perçu le fracas de l'islam envahissant. Il retourne en Saxe où il accomplit des saccages terrifiants et... inutiles. Les Saxons se relèvent de chaque désastre ! Et, toutes les années, il faut recommencer cette lutte vaine, mais tout de même productrice d'un important butin... Cette fois-ci, il ramène ses bandes jusqu'à Sèvres sur le Rhin, où il tombe malade à la mort (la mortalité la plus forte à cette époque était située entre 19 et 23 ans !). Il vécut alors une vraie guérison divine miraculeuse. Il a, dans sa fièvre très élevée, la vision de Saint Maximin qui lui demande de réformer sa façon de vivre, pour qu'il soit guéri. Ainsi Karl s'installait dans le surnaturel, et il recevait en un an trois fois la visite d'un ange. Dès lors, il se rapprochera de l'Église, et son avenir va changer. Le pape Grégoire II vient de bénir spécialement Boniface, un évangéliste sincère et actif qui est devenu l'ami de Karl. Et c'est ainsi que, dès 723, le Saint-Siège voit en Charles Martel le maître incontesté des Gaules. Mais le pape songeait surtout à conquérir la Germanie au christianisme. Conjuguer dès lors l'action des armes et celle de la religion remplaçaient la guerre par une Croisade de la nation chrétienne des Francs... un peu à la façon musulmane ! Karl était ainsi devenu le tout puissant allié des missionnaires. Mais Boniface arrivé à la cour de Karl est horrifié par la déchéance des meurs du clergé. Le pape, lui, est moins exigeant, visant d'abord à la conquête religieuse des Germains. Sous la protection de Charles Martel, Boniface va réussir l'impossible : convertir au christianisme les adeptes du culte d'Odin dans toute la Hesse et la Thuringe. Boniface attaque sans relâche toutes les superstitions païennes. De telle sorte que sa réussite extraordinaire va pousser le pape à lui confier la réforme du clergé de la Gaule septentrionale. Avec tant de zèle, Boniface va finir martyr de la foi, et il est enterré en l'Abbaye de Fulda. 7. Guerre dans le Sud Karl regrette, malgré ses succès nordiques, la perte de sa suzeraineté sur l'Aquitaine, qu'il avait promue à l'indépendance depuis quelques années. Il cherche un prétexte pour attaquer l'Aquitaine et le trouve facilement. C'est la guerre. Non seulement avec l'Aquitaine, conduite par Eudes, mais avec son gendre, musulman du nom de Munuza, tombé sous les coups du gouverneur de l'islam en Espagne du nord, qui projetait d' envahir les Gaules. Le général de l'islam, Abd-el-Rahman, avec une armée considérable, et de grands renforts venus d'Afrique part à l'attaque. Bientôt les musulmans encerclent l'Aquitaine, la Provence et la Bourgogne, contrées qui se trouvent enfermées dans une sorte de tenaille. « Le vent de l'islamisme soufflait dès lors de tous les côtés à la fois » dit un conteur arabe. Remontant la vallée du Rhône, ils s'emparent de Vienne, de Lyon, de Mâcon, arrivent près de Dijon pour bifurquer enfin dans la vallée de l'Yonne et s'emparer de Sens. D'un autre côté, Abd-er-Rahman envahit encore l'Aquitaine et s'empare de Bordeaux. La déroute des Aquitains est totale, et leur chef Eudes ne doit son salut qu'à la fuite, poursuivi jusqu'à Tours. Désespéré, Eudes va implorer le secours de son plus implacable ennemi, Charles Martel ! Toute l'Europe occidentale a peur de cette invasion terrible de l'islam. Aussi Karl n'a nulle peine à rassembler des troupes - certes disparates - mais considérables. Il organise minutieusement la bataille qui fut décisive pour l'Occident. En octobre 733, après l'incendie de l'Église de Saint-Hilaire par les musulmans – entièrement pillée – à Poitiers, les deux armées se font face. On ne sait pourquoi les Arabes, chargés d'un immense butin, ont accepté le combat. Après sept jours d'observation mutuelle et d'hésitations – comme si Abd-er-Rahman avait eu de la crainte devant Charles Martel - la bataille éclate. En effet, il ne s'agissait pas seulement d'une razzia, puisque l'armée musulmane entraînait avec elle des machines de siège, mais d'une conquête générale de la France. Peut-être est-il bon de rappeler que l'islam a gardé longtemps des îlots de possessions en Europe occidentale, à cause de la tolérance de l'Arabe, la possibilité des complicités locales, ce qui se produit constamment dans les conquêtes de l'islam. Il a même fallu deux siècles pour débarrasser les montagnes du Jura de l'occupation de l'islam; ce dernier s'implanta dans le Roussillon durant 90 ans, et posséda le pouvoir sur la vallée du Rhône pendant 13 ans... Cette bataille de Poitiers ne fut donc pas entièrement décisive. Après 717, l'Europe était encore menacée. « Deux ans plus tard, El Sahm conquiert la Septimanie base de l'attaque future contre la Gaule, et les musulmans – outre l'occupation militaire – font venir d'Afrique des familles entières avec femmes et enfants pour installer leur pouvoir. Cette activité arabe insatiable touche aussi la Sicile, la Sardaigne, les Baléares et la Corse... Mais la bataille de Poitiers a définitivement bloqué l'avance conquérante inexorable des musulmans vers le Nord. La victoire est due essentiellement au décès brutal à la nuit tombante d'Abd-er-Rahman le général en chef, et au fait du « rempart de glace » constitué par l'armée de Charles Martel. Et les musulmans, qui sont aussi prompts au découragement qu'à l'exaltation, n'ont pu supporter la perte de leur général…Ils abandonnent tout leur camp rempli de dépouilles et de butin. Heureusement, car les Francs à pied n'auraient jamais pu poursuivre leurs ennemis à cheval... Mystère donc que cette victoire qui a frappé fortement les contemporains, et pour l'Église qui profitera plus tard au maximum de cet évènement. Ainsi, même si l'affabulation s'est emparée de cette victoire, des chiffres exorbitants de morts ayant été largement diffusés, on peut dire que l'élan de l'Islam fut brisé à Poitiers par Charles Martel. A partir de ce moment, le centre de gravité de l'Empire musulman est rejeté vers l'Asie antérieure. L'Occident a eu le sentiment d'avoir été sauvé par le Carolingien. (Mystère peut-être aussi de l'intervention de Dieu pour sauver le christianisme. Réd.). Dès lors aussi les relations de Charles Martel et du Saint-Siège vont être prépondérantes, ce qui prépare l'avènement de Pépin de Bref, puis de Charlemagne. Enfin, fort de cet appui, Karl va poursuivre ce seul objectif : rétablir l'unité de la plus grande Gaule. |