|
Questions du mois
Liste complète des
questions >>>
|| Q1 || Q2
|| Q3 || Q4
|| Q5 || Q6
|| Q7 || Q8
|| Q9 || Q10
|| Q11 || Q12
|| Q13 || Q14 ||
|| Q15 || Q16
|| Q17 || Q18
|| Q19 || Q20
|| Q21 || Q22
|| Q23 || Q24
|| Q25 || Q26 ||
|| Q27 || Q28
|| Q29 || Q30
|| Q31 || Q32
|| Q33 || Q34 ||
Q13 – Avoir la foi, oui; mais quelle foi?
1. Introduction
En février 1964, nous avions organisé avec le mouvement des
"Hommes d'affaires chrétiens" une mémorable semaine d'évangélisation à Genève,
sur le thème "La foi, une puissance!". Elle eut un grand succès, et la grande
Salle de la Réformation fut pleine chaque soir. D'autre part plus tard, je fus
appelé à donner deux conférences à Paris, un samedi sur le thème "Peut-on croire
encore aujourd'hui", et le dimanche : "Peut-on encore ne pas croire aujourd'hui". Ce sujet fut aussi l'objet d'émissions à la radio, diffusés par Europe No1 et par Radio ELWA, sous les auspices de Radio-Réveil.
Alors? Peut-on croire encore aujourd'hui? Et de quelle foi s'agit-il?
2. La foi, une faculté humaine
Qu'est-ce que croire, et en quoi, et en qui? - Croire
dans son sens général est une faculté caractéristique de la nature humaine.
Et tout homme - à moins d'être un anormal dépourvu de sens - doit
bien convenir qu'il a beaucoup de foi, et en quantités de choses.
D'abord, on croit à ce qui peut être contrôlé, soit par nos sens (contrôle
direct), soit par ces prolongations de nos sens que sont les instruments de
mesure que nous avons inventés, et les méthodes modernes qui multiplient nos
moyens de contrôle. Donc, nous croyons d'abord en ce que nous voyons :
cet accident, je l'ai vu, je puis témoigner qu'il a eu lieu, j'en ai la totale
conviction. Et s'il ne m'est pas survenu à moi-même et que je ne suis pas
blessé, je crois à la chose que j'ai vue. Je pense aussi qu'un objet que je
vois est bien réel; ma foi est fixée, et pleine de certitude quant à son
existence.
La science moderne pourrait pourtant nous dire que cela n'est pas très sûr,
car un objet bien visible pourrait n'être qu'une image (un mirage par exemple);
un objet n'est en fait qu'une certaine concentration d'énergie localisée à un
endroit déterminé, dont notre vue nous donne une image partielle (et souvent
erronée) de ce qu'il est vraiment. De même, cette étoile que je vois dans le
ciel n'existe peut-être plus depuis longtemps, puisque la lumière met des
milliers ou des millions d'années pour me parvenir sur la Terre... Mais
pourtant, nous croyons à ce que nous voyons. Et même un aveugle-né croit,
mais par l'intermédiaire de son toucher ou de son odorat.
Si quelque chose a un bon goût, vous croyez que c'est bon, et si c'est amer,
vous dites "c'est mauvais". C'est peut-être absolument faux, puisqu'une pilule
enrobée de sucre peut être mortelle, ou qu'un comprimé amer peut être une
médication salvatrice! Ainsi donc, nos sens que nous croyons infaillibles
peuvent nous entraîner dans de nombreuses erreurs.
D'autre part, de multiples choses peuvent être contrôlées indirectement. On
sait que le courant électrique circule parce qu'une lampe est allumée.
L'énergie atomique existe puisque la bombe a fait tant de dégâts. Les ondes
radios ou TV traversent notre environnement, puisqu'on peut les capter avec
nos appareils. Les distances célestes sont exactes, puisqu'on peut prédire
exactement la position des astres à une date postérieure ou antérieure. On
a donc foi en ce qu'on peut contrôler.
En outre, l'homme moderne - qui s'en défend parfois -
croit à une multitude de choses incontrôlables! À la puissance magique des
nombres, par exemple : la moitié moins de gens voyagent un 13, et encore
beaucoup moins un vendredi 13! Nous - hommes modernes - sommes
ridiculement superstitieux. Combien d'adeptes se livrent à des sectes saugrenues
ou à des gourous qui les déçoivent profondément ensuite. On croit aussi à la
vertu de l'homme (alors que nous savons pertinemment que nous ne sommes pas
vertueux nous-mêmes!). On croit au dieu "science" qui a aussi ses côtés pervers,
ou au dieu "amour" qui remplit nos magazines de ses illusions. On croit à la
fraternité possible entre les hommes, alors qu'il n'y a jamais eu autant de
divorces (et ce ne sont que 2 personnes!). On croit réformer le monde par des
systèmes politiques, qui déçoivent tous systématiquement ensuite. On croit à
l'avènement de la paix, alors que la guerre continue inexorablement à régner
partout, et dans tous les siècles!
Ainsi, on croit facilement à tant de choses incroyables. Ces quelques exemples,
qu'on pourrait multiplier, démontrent que l'homme moderne reste incroyablement
crédule. L'apôtre Paul nous dit : "Il viendra un temps où les hommes
ne supporteront pas la saine doctrine; mais ayant la démangeaison d'entendre
des choses agréables, ils se donneront une
foule de docteurs selon leurs propres désirs, ils détourneront l'oreille de
la vérité, et ils se tourneront vers des fables..." (1).
Ces exemples nous montrent que si la foi est bien une faculté de l'homme,
celui-ci la galvaude en croyant facilement à des stupidités, plutôt qu'à
la Parole de Dieu. Si un journal vous annonce un événement, on le prend pour
du pain bénit, mais très généralement il est complètement déformé par le
journaliste qui l'a vu, selon son point de vue personnel, ou qui ne l'a vu
que très partiellement, ou qui le rapporte sans le contrôler suffisamment.
Du reste, le journal dément souvent l'information quelques jours plus tard
(mais en petits caractères) ...
Je me souviens volontiers de ce professeur à l'Université, qui faisait
vœu d'athéisme invétéré. Dieu, disait-il, n'existe pas. Son cerveau
était son dieu. Mais il n'entreprenait pourtant rien sans lire son horoscope,
et il croyait fermement à l'existence de jours fastes et néfastes, tout
comme un homme sauvage de la brousse... Ou, comme ces chefs d'États qui
consultent leur "Madame Soleil" pour des décisions importantes qui engageront
tout un pays. L'une d'elle n'a-t-elle pas prédit cette année que les USA
verraient de beaux développements de leurs affaires en septembre 2001!
Mais on oublie si vite, et... l'on continue d'y croire!
3. Mais où donc placer notre foi?
Après ces mauvais placements de la foi, on peut se
demander : "Mais où donc placer sûrement notre foi? Cette foi que
tout homme a." Car si nous la plaçons dans de vaines philosophies, nous
récolterons aussi peut-être des fruits amers bien des années plus tard.
Si nous la plaçons dans de fausses religions, nous courons le risque d'être
finalement bernés.
C'est vrai que l'homme peut croire en beaucoup de choses, mais quand on lui
propose de croire plutôt au Dieu vivant et éternel, révélé pour nous par
Jésus-Christ, l'incrédulité se manifeste davantage, et la proportion des
croyants baisse beaucoup! Et si d'aventure on ajoute que Jésus-Christ fut
conçu en Marie par le Saint Esprit, et qu'Il est vraiment LE Fils de Dieu,
le pourcentage des croyants s'amenuise encore. Et si vous essayez de parler
de sa résurrection, comme l'apôtre Paul le fit sur l'Aréopage d'Athènes, on
nous répond comme ses auditeurs d'il y a 2 000 ans :
"...nous t'entendrons là-dessus une autre fois"... mais quelques-uns,
néanmoins crurent... (2). Vous pouvez continuer
en parlant de l'Ascension de Jésus, de la possibilité qui nous est offerte
de vivre encore aujourd'hui une vraie expérience de Pentecôte... et vous serez
appelés sectaires ou traités de fous. Le Saint Esprit est devenu en effet le
grand inconnu de notre Europe sceptique.
Comment nous étonner alors de voir en Europe si peu de
vrais croyants revivant les expériences de l'église primitive? Et pourtant
il est clairement écrit : "Sans la foi, il est impossible d'être
agréable à Dieu." (3) L'extraordinaire chapitre
11 de la lettre aux Hébreux est une magnifique fresque de la vraie foi placée
en Dieu; elle résume la foi des prophètes et des héros de toute la Bible.
En effet, c'est la Bible qui nous parle de cette foi justement orientée vers
l'Éternel, par le puissance de l'Esprit Saint. Et cette puissance n'a pas changé!
Est-ce que l'homme moderne est vraiment différent des hommes décrits dans
la Bible? Il a les mêmes passions et les mêmes vices - il en a même
de nouveaux - dont il n'arrive jamais à se dépêtrer, malgré tous ses
efforts et ses bonnes dispositions, issues d'un idéalisme illusoire. Il a
les mêmes illusions que celles décrites par Salomon qui
avait pourtant tout réussi : "Vanité des vanités, tout est vanité!"
(4); les mêmes problèmes de
maladie et de souffrance que ceux détaillés dans le livre de Job
(5). Mais aussi, comme ce dernier, il peut placer
sa foi et son espérance inébranlables en Dieu, et trouver ensuite une vraie
délivrance.
4. Croire en Dieu, est-ce suffisant?
"Il existe bien d'autres religions qui valent le christianisme",
nous dit-on fréquemment, mais c'est le même Dieu. En est-on certain? Si je
parle de l'islam, tellement à la mode aujourd'hui, puisque chaque jour quelques
"chrétiens" et "chrétiennes" se convertissent à l'islam, rien qu'à Paris...
Allah est un autre dieu que le nôtre! C'est Mahomet qui l'a choisi parmi les
dieux de sa tribu, car en Arabie lors de sa jeunesse, le polythéisme était
généralisé. À lire le Coran, on s'aperçoit vite que ce n'est ni le Dieu
d'Israël, ni celui des chrétiens, tel que nous Le connaissons par la Bible.
Concernant l'islam, il est encore intéressant de noter que les vrais croyants
musulmans, si vous les consultez, diront toujours que le vrai Dieu c'est Allah,
et qu'il ne saurait être question que le Dieu de Jésus-Christ soit le même que
le leur. Et les religions diverses de l'Asie sont plutôt
des sagesses dont Dieu est splendidement absent.
La Bible nous dit (6) : "La foi vient de
ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ". Si
notre nourriture spirituelle est la parole de Dieu, telle que nous l'ont
laissée Jésus et ses apôtres, alors notre foi produira aussi les mêmes fruits,
et notre vie terrestre sera transformée. Une ligne directrice l'orientera sans
cesse; une fraternité s'instaurera entre tous ceux qui s'attachent au même
Évangile (qui signifie: la bonne nouvelle); et nous découvriront alors le
sens du "Corps de Christ" - ou de sa corporation.
5. Raisons de croire à cet Évangile aujourd'hui
i. À cause du témoignage biblique.
La bible est très ancienne, elle retrace par des auteurs très divers des
événements historiques nombreux. Souvent mis en doute scientifiquement, ils
sont de plus en plus fréquemment confirmés par les recherches archéologiques
modernes. Les méthodes de datations ont permis de retrouver
l'âge des documents et des ruines lors de nombreuses fouilles,
telles les cités successives de Jéricho (7), dont
l'une correspondant au livre de Josué. Ou le peuple des Hittites, cité 47 fois
dans la Bible (8), et qu'on disait légendaire a
été découvert comme faisant un pendant au Nord d'Israël, avec l'Égypte au Sud.
La mise à jour de tablettes en hittite cunéiforme a révélé un empire prospère
entre 1 600 et 1 200 avant J.-C. et... il y a 100 ans on disait que
la Bible s'était probablement trompée.
ii. À cause de la vie de Jésus-Christ,
retracée dans les 4 évangiles, qui se complètent étonnamment, et qui nous
permettent de contempler l'Homme parfait, tel que chacun peut espérer qu'il
soit : bon, puissant, humble et juste, ami des pauvres et des malheureux,
plus fort que les riches et les puissants, au-dessus des fausses autorités,
mais respectueux de l'ordre actuel sur la Terre. Il nous donne Lui seul la
pensée divine, dans une vision d'un Royaume spirituel et universel. Il est
l'Ami véritable, le Chef qui sait servir, et n'est pas dominateur, et celui
qui voit le fond du cœur de l'homme. La contemplation de l'Homme-Dieu
nous transforme, et met en nous l'espérance d'un salut possible pour chacun,
et la seule espérance véritable pour le présent et l'éternité.
iii. À cause des témoins qui ont continué son action.
Le Saint-Esprit - le Consolateur promis par Jésus - a suscité, outre
ses disciples transfigurés, de nouveaux témoins de la
Résurrection de Jésus. Les Écritures nous retracent par exemple la stupéfiante
conversion de Saul de Tarse (9), qui a été pour
moi dans ma jeunesse un trait de lumière; comment en effet cet homme brûlant
de haine, sûr de sa (fausse) foi contre les chrétiens, aurait-il pu devenir
le brillant apôtre Paul risquant même ensuite plusieurs fois sa vie pour le
Christ, s'il n'avait pas un jour rencontré personnellement
ce Jésus ressuscité, qu'il persécutait dans son zèle erroné comme un imposteur?
Il faut étudier en détail sa conversion (10)et ses
diverses lettres, car c'est surtout par lui que l'Évangile s'est répandu dans
l'empire romain jusqu'à le dominer et à le vaincre finalement.
Et naturellement, il faut aussi tenir compte de la multitude, dans l'histoire
de l'Église, des témoins dont la vie fut transformée par leur foi en
Jésus-Christ : tels (parmi les plus célèbres) François d'Assise, redevenant
l'apôtre d'une chrétienté en décadence, ou Pascal si savant, qui vécut
l'expérience mémorable de la conversion à Christ, puis celle du baptême du
Saint-Esprit, etc. etc.
iv. À cause des témoins actuels transformés par Christ.;
Nous connaissons tous quelqu'un : un parent, un ami, un voisin, un écrivain,
un messager, qui nous ont parlé de l'amour de Dieu en Jésus-Christ. Après
2 000 ans, Il est bien là, présent dans ses témoins!
La Bible dit que "Dieu parle tantôt d'une manière, tantôt d'une autre, et
que l'on n'y prend pas garde..." (11) Une
fois, deux... ou plus même, Il vous a appelé à croire, quand telle ou telle
personne fut placée sur votre chemin. Un de mes amis chrétiens qui a habité
dans une maison de vieillards, me disait son chagrin de voir l'endurcissement
de ses compagnons âgés. Cristallisés dans leurs habitudes,
tournés sur eux-mêmes, ils n'ont plus le désir de se tourner vers Dieu. Un
texte de l'Ecclésiaste (12) le dit si
clairement : "Réjouis-toi dans ta jeunesse... mais souviens-toi de
ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais
arrivent... où tu diras : je n'y prends plus de plaisir".
v. On peut croire enfin en Lui, en l'expérimentant soi-même.
D'autres ont trouvé la vie nouvelle en Christ. Ils sont devenus des nouvelles
créatures, pourquoi pas moi? Je crois que cela est
possible! "Mettez-moi à l'épreuve - dit le Seigneur - et
vous verrez si je n'ouvre pas sur vous les écluses célestes"
(13). Dites Lui : "J'ai besoin de ton
Saint Esprit, Seigneur, ma soif est telle que je ne puis vivre sans cette
bénédiction". Et vous la recevrez...
Ainsi la foi en Jésus-Christ, mise en action, devient pour
nous une puissance transformante. Elle oriente nos passions, donne un but
à notre combat terrestre, et lui enlève son caractère désordonné et aveugle;
elle donne la réponse à nos pourquoi, elle permet de supporter les épreuves
de toutes sortes, et nous fait aller à la mort paisiblement. Voilà dès lors
notre foi bien placée!
Alors aussi, nous verrons que Dieu agit, en nous d'abord, et qu'il conditionne
notre nouveau comportement. Nous verrons aussi qu'Il agit
sur les événements, et que des "coïncidences" inouïes nous permettent de sortir
libres de situations d'abord inextricables. Nous verrons que le Seigneur exauce
nos requêtes, car il entend la prière de la foi! (14)Devant
ces exaucements et ces manifestations de Dieu, en réponse à nos premiers
balbutiements de la foi, nous trouvons des preuves indirectes, mais puissantes,
de sa présence et de son action autour de nous.
Enfin, et c'est essentiel, vous trouverez un intérêt considérable à lire la
Bible. Elle deviendra vraiment votre livre de chevet et sera éclairée chaque
jour pour vous par le Saint-Esprit. C'est une expérience inattendue et
merveilleuse que de voir s'éclairer ainsi les Saintes Écritures qu'autrefois
on méconnaissait quasi totalement.
Alors, c'est bien là que nous allons placer notre foi. En Jésus qui est
véritablement LE chemin, LA vérité et LA vie. Blaise Pascal, ce scientifique
et chercheur célèbre l'a enfin trouvé. Il a écrit son fameux pari, que nous
devrions tous préférer à un mauvais choix qui varie selon nos désirs inconstants.
Le voici, ce fameux pari. Pariez donc pour la Vie éternelle!
Pari de Pascal (15) : Qu'on le veuille ou
non, exister c'est parier pour ou contre Dieu; l'enjeu c'est l'espoir d'un
bonheur infini, avec le risque de perdre des biens inconsistants; Pascal ne
conclut pas : "donc, Dieu existe", mais "souhaitons que Dieu
existe", et écoutons les chrétiens exposant leurs raisons de croire.
Bibliographie citée et notes :
(1) La Bible : 2e Épître de Paul à Timothée, chap. 4, verset 3-4. |
(2) La Bible : Actes des Apôtres, chapitre 17, verset 30-34. |
(3) La Bible : Épître aux Hébreux, chapitre 11, verset 6 |
(4) La Bible : Livre de l'Ecclésiaste : chap. 1, versets 2, 11, etc. |
(5) La Bible : Livre de Job : chapitre 2, versets 1 - chapitre 3, verset 1. |
(6) La Bible : Épître de Paul aux Romains, chapitre 10, verset 17. |
(7) La Bible arrachée aux Sables", de Werner Keller, chez Plon et Presses de la Cité, 1962,1975 et 1980. |
(8) Les Hittites (même référence). |
(9) La Bible : Actes des Apôtres, chapitre 9, versets 1-22. |
(10) La Bible : Épître de Paul aux Galates, chapitre 1, versets 11-24. |
(11) La Bible : Livre de Job : chapitre 33, verset 14. |
(12) La Bible : Livre de l' Ecclésiaste, chapitre 12:1-2. |
(13) La Bible : Prophète Malachie, chap.3 verset 10. |
(14) La Bible : Épître de Jacques chap.1 verset 6. |
(15) Encyclopédie Universalis, Vol. 12, Pascal, "Apologie de la religion chrétienne". |
|
|