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Questions du mois
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questions >>> Q30 – Le plus important? La vie, ou la vie éternelle? 1. Comme une fable Dans mon petit étang d'une vingtaine de m2 (de 50 cm à 1 m. de profondeur) se manifeste en saison estivale de la vie en abondance : végétale – avec ses nénuphars et autres plantes – ou animale –avec une cinquantaine de poissons rouges et autres inconnus, dont une dizaine de grenouilles – faisant office d'avertisseurs contre les intrus. Chaque printemps, des milliers d'œufs pondus produisent des milliers de têtards minuscules, puis dodus, qui disparaissent tout à coup, lorsque leurs pattes arrières sont apparues. Où vont-ils? Je n'en sais rien… 2. Qu'est-ce que la vie? Question foudroyante pour la Science! Nul ne sait exactement sa nature, d'où elle vient, et comment elle a pu se développer sur notre planète, selon des lois complexes, si différentes de celles de la matière inerte. En effet, les conditions draconiennes des débuts remuants de notre Terre, tant en températures qu'en bouleversements incessants, ne paraissent guère avoir été favorables à ces molécules extrêmement fragiles et complexes qui ont nom : ARN, ADN, chlorophylle, etc., etc., qui en sont les piliers élémentaires. Car les cellules ont besoin de conditions très précises pour se développer paisiblement et sûrement. Les organismes vivants sont détruits par de simples chiquenaudes ou par un coup de feu, ou une faible variation de température…avis des agriculteurs! Et pourtant; la vie est d'une puissance stupéfiante quand elle trouve des conditions strictes et favorables. C'est toujours étonnant de voir pousser des plantes inattendues dans les moindres fentes d'un bord de route pourtant soigneusement goudronné, ou après l'éruption d'un volcan qui semble d'abord avoir tout détruit; ou, maintenant qu'on explore le fond des océans, d'y trouver des êtres vivants, vivant parfaitement dans un milieu dépourvu de lumière solaire et d'oxygène… De plus, la vie, incroyable mystère, échappe à toutes nos tentatives scientifiques de re-création ou même d'imitation... Elle comporte des mécanismes d'une étonnante complexité et d'une variété infinie, tant par ses espèces solidement stabilisées, que par ses individus tous parfaitement différents, mais cependant ressemblants! La faiblesse de la vie, c'est la mort et la décomposition rapide qui s'en suit. Certes, tout ce qui constitue notre univers matériel – des atomes aux astres, des cellules de plantes aux arbres centenaires – des bactéries aux êtres humains – tout est temporaire, c'est-à-dire mortel. Et nous le savons bien, scientifiquement parlant, que même cet Univers a eu un début et qu'il mourra à son tour, un Jour… La vie que nous analysons avec tant de soin avec nos appareils modernes sophistiqués nous échappe encore totalement quant à son origine et à sa nature même. Malgré nos cerveaux aux immenses capacités, nous restons impuissants à comprendre tous les mécanismes incroyables et complexes qu'elle manifeste; pourquoi, par exemple, une chenille rampant sur la terre se voit-elle enfermée dans une prison (dite chrysalide) pour en sortir en papillon pourvu d'ailes magnifiques, qui est capable très subitement de vivre dans un milieu aérien, en y suivant de suite des lois de circulation aérienne complètement différentes de celles de son passé de chenille rampante! Ainsi, la vie matérielle – qui est la nôtre aussi – présente des impondérables qui échappent à notre compréhension de petits dieux que nous devinons être, et (en attendant mieux) nous imitons la chenille maladroitement, avec notre aviation qui paraît bien lourde et peu souple, en comparaison avec les prodiges que nous constatons dans la nature. 3. Au temps de Pâques J'en reviens maintenant à ma petite fable du début. Tout naturellement, j'ai été conduit à relire très attentivement le remarquable chapitre 15 de 1 Corinthiens dans la Bible (1), selon l'épître de l'apôtre Paul qui parle avec tant de précision de la résurrection qui attend les hommes après leur mort physique. Et, pour changer un peu d'image, reprenons ma fable exposée au début de ce texte. Les têtards – tant qu'ils sont jeunes – ne peuvent vivre que dans l'eau. C'est leur milieu naturel, et si nous les en sortons ils meurent rapidement. Quand ils sont transformés en grenouilles mystérieusement, ils sortent de l'eau et vivent en animaux terrestres. Certes, les grenouilles peuvent librement retourner dans le milieu aquatique, mais elles sont désormais conditionnées pour la vie sur terre. Quand elles retournent dans l'eau, elles y plongent un moment, puis elles remontent s'oxygéner fréquemment à la surface. Pourquoi donc, devant de tels faits (nombreux) existant dans notre monde matériel refuserions-nous de croire qu'à Dieu tout est possible, et qu'après notre vie de têtards, il n'y aurait pas pour nous aussi une vie de grenouilles? Et que ce sera dans un tout autre milieu, où notre corps physique mortel sera transmuté en corps spirituel éternel? L'apôtre Paul, qui a vécu une expérience unique lors de sa rencontre avec Jésus ressuscité sur le chemin de Damas, a reçu de Lui des révélations valables pour notre compréhension à nous tous. Il schématise la résurrection (ou plutôt les diverses résurrections) par des images analogues à celles fournies par mon étang. Et il ajoute (2) que si les morts ne ressuscitent pas, Christ non plus n'est pas ressuscité et si c'est le cas, ceux qui sont morts en Christ sont perdus…et nous sommes alors les plus malheureux de tous les hommes. Ces versets sont capitaux, surtout à notre époque, où l'on tend à supprimer le mot résurrection pour le remplacer par « revenu à la vie » ou par d'autres termes qui sèment partout le doute, dans des « nouvelles traductions de la Bible » qui sont autant de déformations de la pensé que Paul expose en détail dans ce magnifique chapitre. C'est clair que le terme « revenu à la vie » n'implique pas que la vie éternelle soit absolument différente de la vie terrestre! En effet, Paul exprime ce qu'il a reçu directement du Seigneur qu'il a vu surgir de l'au-delà de notre monde matériel, de cet Univers différent qui nous échappe quasi totalement, sauf par de rares apparitions d'anges ou d'esprits, ou du Seigneur Jésus Lui-même. Il précise qu'il doit se produire plusieurs résurrections au pro rata des divers jugements de Dieu. La première est celle de Christ à Pâques qui démarre la Fin des Temps de notre formation terrestre, pour inaugurer le Royaume de la vie éternelle. Il est les prémices de ceux qui sont morts. (3) Puis une seconde résurrection est annoncée pour ceux qui auront suivi Jésus, lorsqu'il surviendra de façon inopinée. Paul ajoute que les morts en Christ ressusciteront premièrement, et que les vivants en Christ restés vivants sur terre seront transfigurés en un instant, dans leur corps éternel, lors de son avènement. (4) Ce nouveau corps est décrit très précisément comme n'ayant rien de commun avec notre corps terrestre actuel, par des images diverses telles que celle du grain de blé jeté en terre qui devient une plante, puis un épi, etc. Il ajoute que Dieu donne à chaque semence un corps qui lui est propre; de même, s'il y a un corps mortel, il y aura aussi un corps spirituel, dont seront revêtus ceux qui sont en Christ durant leur vie terrestre. Notre corps terrestre est semé corruptible, il ressuscitera incorruptible – méprisable, il sera plein de force – de nature animale, il sera spirituel. S'il y a un corps matériel, il y a aussi un corps spirituel. (5) Ceux qui seront ainsi ressuscités régneront avec Christ. (6) Une troisième résurrection surviendra pour le grand Jugement final de Dieu, auquel aucun être humain ne saurait échapper. (7) Un grand, un merveilleux salut est possible dans notre vécu terrestre pour quiconque croit et suit Jésus, car dit Paul : « car la mort est venue par un seul homme, et c'est aussi par un seul homme qu'est venue la résurrection des morts, et comme tous meurent en Adam, tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. » (8) Pourquoi est-il si difficile de croire à ce monde de l'au-delà où Jésus est allé momentanément nous préparer un nouvel Univers, d'un type non matériel que nous peinons à imaginer, alors que des images de transmutations sont sous nos yeux dans la nature (telle ma petite fable initiale)? Le têtard peut-il imaginer ce que sera la vie terrestre de la grenouille qu'il sera? Ou pour la chenille connaît-elle le monde nouveau où elle vivra après sa mort apparente, dans sa cage de chrysalide? A Dieu tout est possible. Mais il est évident que pour tous les incroyants, tout devient incompréhensible, parce qu'ils en restent à l'existence du schéma matérialiste qui leur est cher; et ils pensent impossible de passer de l'état de têtard à celui de grenouille! Mais lorsqu'on devient croyant, toutes ces merveilles de la nature nous crèvent les yeux, et elles nous aident durant ce temps de formation et de préparation, à comprendre ce que Dieu a voulu, pour se trouver des enfants fidèles et efficaces qui participeront à Son Règne éternel. Merveilleuse sagesse divine qui nous laisse ainsi toutes ces années de liberté pour chercher et comprendre son plan d'amour, pas si compliqué qu'on l'imagine, embrouillés que nous sommes dans nos innombrables philosophies, dépourvues de la vraie solution… 4. Conclusion Du reste, là encore la science moderne nous rejoint! Elle imagine (mais ne pourra pas le prouver) qu'il existe (probablement) d'autres Univers que le nôtre , avec d'autres lois précises et intelligentes, d'autres particules de base, d'autres systèmes d'éléments, etc., etc. Alors, pourquoi n'existerait-il pas cet Univers angélique, qui est le Royaume de Dieu, si précisément exposé à travers la Bible tout entière; et pourquoi ne saisirions-nous pas, par la foi, ce plan divin qui nous qui nous y est offert avec tant d'amour?...et gratuitement! Certes, la mort régit tout dans notre univers. Mais il y a diverses façons de mourir. Le grain de blé (ou d'autres semences) dont parle Paul (9) ou aussi Jésus, (10) peut aussi mourir en tant que nourriture nécessaire aux êtres vivants; mais sa destinée supérieure est qu'il meure pour se reproduire dans une nouvelle vie. De toutes façons, il va mourir. Mais s'il meurt pour continuer la création divine, sa mort va produire une nouvelle plante – toute différente du grain initial – puis un épi qui multipliera la semence initiale…Il en est ainsi de celui qui se laisse ensemencer par Dieu pour la vie éternelle. Et, déjà sur cette Terre, il réalise qu'il fait partie du plan divin pour la construction définitive décrite dans sa Parole, et résumée à travers toute la Bible. Et le seul chemin pour y parvenir c'est de commencer simplement par croire que Dieu existe, et qu'Il nous a envoyé Jésus; lui qui, par sa mort volontaire sur la croix, nous a acquis cette grâce inouïe de pouvoir ressusciter, comme Il l'a vécu lui-même en premier. En tous cas, l'apôtre Paul a rencontré déjà la même incrédulité que nous rencontrons aujourd'hui, durant toutes ses missions, mais il en a convaincu tout de même quelques-uns qui ont cru, et cette foi s'est étendue ensuite jusqu'aux extrémités de la Terre. C'est à Athènes – là où les Grecs ne croyaient pas à la résurrection - qu'il a osé crier (en toutes connaissances de cause!) : « …Dieu a fixé un Jour où Il jugera le monde selon La justice par l'homme qu'Il a désigné, ce dont Il a donné une preuve certaine en le ressuscitant des morts… ». (11) Bibliographie citée et notes : |