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Q23 – Peut-il exister un dieu pour les scientifiques?
1. INTRODUCTION
Question critique pour les scientifiques! En effet, leurs capacités intellectuelles les engage à tout expliquer, mais… un dieu ne s'explique pas… Et cependant, malgré toute leur intelligence, les scientifiques arrivent toujours à une limite infranchissable qui les pousse à
rechercher plus loin, sans pouvoir expliquer cependant le pourquoi des thèmes sur lesquels ils travaillent, parfois durant toute leur vie. Il sera donc intéressant de citer ce qu'en ont pensé les plus célèbres d'entre eux, et ce sera l'objet de cette 23e
« Question du Mois ». Naturellement, il existe aussi quelques scientifiques croyants, ne les oublions pas : connaissant leurs limites, et devant les merveilles qu'ils constatent dans notre Univers, ils plient les genoux d'admiration et de respect devant le Créateur.
2. LES ESSAIS DE DIALOGUES SCIENCE ET RELIGION
L'Université Interdisciplinaire de Paris (UIP), lors de Conférences diverses et par de nombreuses publications (Convergences, etc.), tente depuis plusieurs années de provoquer de tels dialogues qui réunissent des incroyants et des
croyants de toutes sortes de religions (chrétiennes ou non). (1) Ces partages contribuent à détruire un slogan courant il y a une trentaine d'années, selon lequel « Mêler Science et Religion est devenu une idée taboue pour les scientifiques professionnels d'aujourd'hui ».(2)
Ce concept est périmé aujourd'hui, comme le dit clairement Jean Staune, quand on sait que Dyson (qui a connu intimement Einstein, Bohr, Gödel, et autres grands physiciens du XXe siècle) a reçu en l'an 2000 le prix annuel de 1 million de dollars de la Fondation Templeton pour le… progrès en Religion (d'ordinaire plutôt
attribué à des religieux comme Mère Thérésa ou Frère Roger de Taizé…). C'est un signe qu'une grande révision est en marche, celle d'une recherche d'un vrai dialogue entre ces concepts frères, ennemis depuis Galilée!
De grands scientifiques, physiciens et astronomes en particulier, s'attachent maintenant à surmonter les contradictions jusqu'ici considérées comme inamovibles par les contemporains de Jacques Monod au nom du principe d' « objectivité de la méthode scientifique », qui excluait toute interrogation sur les causes finales concernant notre
Univers. On assiste donc à une nouvelle rencontre entre Foi et Raison, après des siècles d'antagonisme. On pense plutôt maintenant que les grandes traditions religieuses de l'humanité ne seraient pas seulement des inventions humaines, mais qu'elles relieraient (« religere » d'où vient notre mot « religion ») l'homme à ?..., qui est autre chose que l'homme!
Mais naturellement, il ne s'agit en rien de la recherche d'un concordisme naïf, mais simplement d'une recherche de concordances possibles entre ces deux conceptions intellectuelles. C'est cependant un grand progrès, puisqu'on cherche ensemble ces possibilités de concordances, qui sont de 3 ordres :
- La proximité méthodologique (qui est au fond peu différente entre Science et Religion) : il faut un acte de foi au scientifique qui doit croire en a priori en l'intelligence du monde, et la raison pour le religieux qui doit assimiler les découvertes modernes à ses croyances.
- La science apporte à la religion le sens des mystères par les progrès du matérialisme. Mais la science en arrive à son tour à ses limites de compréhension et à des interrogations toujours plus gênantes. En particulier, la science nous dit maintenant qu'il existe « autre chose » que le visible, et que environ le 90 % de ce qui existe nous demeure inconnu, voire inatteignable… C'est ce « surréel », dont parlait Jean Fourastier(3).
- Une démarche positive, affirmative et non plus négative, permet une nouvelle attitude constructive dans les relations Science - Religion. En Astrophysique, le principe anthropique nous amène à postuler l'existence d'un principe créateur. En Biologie, diverses approches montrent l'existence de déterminismes qui nous amènent à penser que la vie et la conscience étaient destinées à apparaître et qu'elles ne sont donc pas émergées par hasard (4). Etc. etc.
3. LE « DIEU »DES GRANDS SCIENTIFIQUES
Voici maintenant quelques concepts sur Dieu, de scientifiques bien connus qui n'ont pu échapper à ce grand dilemme.
A) Albert EINSTEIN a eu dans sa jeunesse un intérêt certain pour la religion juive, dont il est issu par sa famille. Mais ce bref élan vers ce qu'on lui a présenté comme « La vérité » l'a tellement déçu qu'il l'a rapidement abandonné, pour se créer peu à peu une image personnelle d'un dieu qui correspondait beaucoup mieux à ses
géniales découvertes scientifiques. Il lui en est resté cependant un sens du sacré, qu'il nous dévoile en particulier dans son livre « Comment je vois le monde ». (5)
Parlant des génies religieux de tous les temps, il remarque que tous se sont distingués par leur religiosité face au Cosmos, et il précise sa pensée ainsi : « J'appelle cela la 'Religiosité cosmique', et il n'est pas facile d'en parler, car il s'agit d'une notion nouvelle, et aucun concept d'un dieu anthropomorphe n'y correspond… Pour moi, le rôle le
plus important de l'art et de la science consiste à susciter ce sentiment et à le maintenir éveillé chez ceux qui lui sont réceptifs…Indubitablement, ce sentiment se compare à celui qui anima les esprits religieux créateurs dans tous les temps… La religiosité du savant consiste à s'étonner, à s'extasier devant les lois de la nature, où se
dévoile une intelligence tellement supérieure qu'au regard d'elle toutes les pensées humaines avec toute leur ingéniosité ne peuvent que révéler leur néant dérisoire. »
Ailleurs, il aurait dit : « Ce qu'il y a de plus incompréhensible dans l'Univers, c'est qu'il soit compréhensible. » Mais parmi les savants actuels, même un mathématicien célèbre comme Gregory CHAITIN (6), déclare maintenant « …qu'affirmer que le monde est compréhensible revient d'une certaine
manière à déclarer la mort de la philosophie, pour laquelle, depuis les Grecs, la question centrale est de savoir s'il l'est. Or, contrairement à… la formule d'Einstein, le progrès de la science… ne fournit pas de réponse à la question… On le voit, jusque dans les mathématiques (mêmes), ce temple de la certitude est comme perforé par des trous d'incompréhensibilité.
Pour Platon, le monde est compréhensible, parce qu'il a une structure… parce qu'il est une œuvre d'art créée par un dieu qui est 'mathématicien'… ». Les pensées de ce dieu sont mathématiques, une idée qui a traversé les siècles (Spinoza, Leibniz, etc.) et qui reste présente à l'esprit de nombreux mathématiciens et physiciens, encore aujourd'hui.
Il est certain que Einstein était profondément religieux, car pour lui l'athéisme représentait un appauvrissement spirituel et moral. Dans une lettre à Max Born, il insiste sur son attachement au déterminisme spinozien : « Je suis fasciné par le panthéisme de Spinoza, mais j'admire plus encore sa contribution à la pensée moderne… » Sa
conception de la religion est très idéaliste : le savant comme le saint peuvent parvenir à l'expérience religieuse « à l'état pur »… éprouvant l'inanité des désirs et des buts humains, et le caractère sublime et merveilleux de l'ordre qui se révèle dans la nature, ainsi que dans le monde de la pensée. (7)
« Reconnaissons qu'à la base de tout travail scientifique d'une certaine envergure se trouve une conviction bien comparable au sentiment religieux : celle que le monde est intelligible. » C'est par cette dernière citation d'Albert Einstein que nous terminerons ce chapitre.
B) Charles DARWIN, que l'on considère en général comme l'artisan de la puissance de l'athéisme moderne, a été un peu tenté dans sa jeunesse de devenir un prêtre anglican… Bien que se déclarant agnostique en fin de vie, il ajoute « … mais pas toujours », marquant ainsi un important bémol à ce qu'on croyait qu'il fût.
Pourrait-t-on donc alors qualifier Darwin d' « agnostique scientifique »? Vers la fin de sa vie il a dit : « Je suis très préoccupé. Je suis un vieil homme de santé fragile, et, à supposer que vos questions puissent recevoir une réponse, je n'ai pas l'intention de vous la donner complètement. La science et le Christ n'ont rien à voir l'un
avec l'autre, sinon dans la mesure où l'habitude de la recherche scientifique enseigne la prudence, au moment d'accepter une preuve, quelle qu'elle soit. En ce qui me concerne, je ne crois pas qu'une révélation ait jamais été faite. »(8)
D'autre part, dans son livre « La Filiation de l'Homme »(9), Darwin répondant à la question : « A-t-il existé des humains dépourvus de l'idée de divinités », répond : « Oui, mais cette question est entièrement distincte de celle plus haute, de savoir s'il existe un Créateur et un Législateur à l'Univers;
ce point-là a reçu une réponse positive de la part des plus grands esprits qui aient jamais existé. » C'est là toute la contradiction des sentiments profonds de Darwin qui s'expriment.
En effet, chez Darwin, les expressions sont souvent ambiguës sur ce sujet. De sorte qu'on dit facilement que le processus de sélection naturelle qu'il a élaboré rend superflue la recherche d'une cause première à l'origine de la vie sur la Terre. Mais il ne semble pas que Darwin aurait été d'accord avec cette
affirmation. Il savait bien que si l'existence de l'évolution serait acceptée, nul ne pouvait en connaître les mécanismes avec certitude.
Dans son autobiographie, (10) Darwin lui-même précise que « plus nous en savons sur les lois inflexibles de la nature, plus les miracles deviennent incroyables…et tout se passe comme si un dessein était à l'oeuvre dans l'Univers… » Darwin ne remet donc pas complètement en pièces l'argument qui fait remonter les lois de la Nature à un Législateur originel.
Souvent il était en correspondance avec Asa Grey (1810-1888), un grand botaniste, et un chrétien fervent, américain; dans une lettre, il lui a écrit par exemple : « Quand je pense à mes adorables orchidées, avec leurs cinq commencements d'anthères… avec toute la cohésion de leurs parties, il me semble incroyablement monstrueux de regarder une orchidée
comme si elle avait été créée telle que nous la voyons aujourd'hui. » Ainsi voyait-il sa divinité « Sélection naturelle », qui fonctionnait dans toute la Nature. On ne peut donc dire qu'il niait l'existence d'un dieu qui rendait possible le mécanisme de cette sélection naturelle… Darwin parle aussi souvent dans ses lettres de son « intime
conviction », selon laquelle notre Univers prodigieux ne peut pas être le fruit du hasard. Certes, il ne pouvait admettre que les détails d'une orchidée, ou l'oeil humain, soient l'œuvre d'un dessein, mais ce pourrait-il que ce dessein provienne de lois, et que les détails n'aient été abandonnés qu'au hasard…
Pour terminer, il faut aussi parler des malheurs qu'il a subis et qui ont miné sa foi de jeune homme, ce qui a contribué à lui faire abandonner le christianisme : son incompréhension face à la douleur physique qu'il ne pouvait faire cohabiter avec un Dieu de bonté; sa douleur morale due à la perte de sa fille Annie (à l'âge de 10 ans), qui
fut pour lui un vrai déchirement, incompréhensible. Tout cela, et les erreurs qu'il vit dans la religion chrétienne en général, à diverses reprises, lui ont fait plutôt espérer une religion déiste « qui combinerait la tendresse, l'humilité et le désintéressement (qualités qui sont à la gloire du christianisme) avec l'activité intellectuelle et
l'infatigable poursuite de la vérité… qui sont portées par les écoles de la science moderne. »
C) Isaac NEWTON. Le Dieu de Newton est comme un architecte, et aussi le Dieu d'un protestant, qui intervient aussi bien dans l'histoire que dans la nature. Pour lui, la réalisation des prophéties constitue une preuve de la Providence, aussi bien que celles qu'on peut trouver partout dans la nature (11). Cependant il est
hérétique, en ce sens qu'il pense que le dogme de la Trinité repose sur une erreur d'interprétation des Écritures. Puritain sévère, après ses frasques de jeunesse (dont on peut lire les confessions dans des Notes conservées au Musée de Cambridge), il voit Dieu présent partout : « Il est tout yeux, tout ouïe, tout entendement, tout arme, tout pouvoir de
percevoir. » Il considère que sa philosophie naturelle doit lui permettre de déduire les causes à partir de leurs effets, jusqu'à ce que l'on parvienne à « la première grande Cause, qui n'a sûrement rien de mécanique ».
Pour lui, Dieu est toujours en activité; il parle de Sa domination sur la Nature et sur l'histoire des hommes, et il se permet de rechercher leurs mécanismes, simples instruments de la volonté divine. Il affirme aussi que les sciences n'ont vraiment progressé que dans les civilisations monothéistes. Il croit que l'espace est
entièrement habité par la présence divine; l'unité de la nature et l'universalité de ses lois reflètent l'activité de création d'un seul esprit (12). « S'il existe une vie universelle, dit-il, et si tout l'espace est l'organe sensorial d'un Être pensant, qui
perçoit toutes choses par son immédiate présence… les lois du mouvement nées de la vie ou de la volonté peuvent être d'une extension universelle. »
La structure du monde résulte donc d'un choix et non du hasard, ce dont les grandes beautés de la Nature lui apportent la confirmation, tous nos organes étant bien réglés pour les apprécier. Il dit qu'il est possible de conférer une interprétation spirituelle à cette beauté qui est dévoilée davantage encore par le savoir scientifique. Ainsi c'est par un
choix divin que tout le système solaire est plaisant pour l'œil humain.
Enfin, Newton développe une théologie au sein de laquelle le savant peut être considéré comme un vrai collaborateur de Dieu. Un créateur lui aussi, conceptuel dans les technologies modernes, considérées comme un complément des créations de la divinité. (13) Il a pu écrire : « Si l'on pense qu'il est possible que Dieu ait produit
une intelligence si parfaite qu'elle puisse, en accord avec Lui, produire à son tour des créatures d'un ordre inférieur, on est loin de diminuer le pouvoir divin ; on le rehausse. Car le pouvoir qui peut faire advenir des créatures, non seulement directement, mais par le truchement d'autres créatures, est considérablement - pour ne pas dire infiniment – plus grand. »
En conclusion, Newton pense donc qu'un Dieu qui aurait conçu un système capable de s'auto entretenir et de se multiplier est bien plus puissant qu'un simple « plombier cosmique » qui laisserait aller sa création au hasard, comme le pensent la plupart des savants plus ou moins déistes.
D) Pour Johannes KEPLER – proche de la vison de Dieu qu'avait Copernic, peu avant lui – l'astronomie, la philosophie naturelle et la théologie ne font qu'un. Les principes astronomiques ou géométriques, alliés à la doctrine chrétienne de la Création, engendrent une métaphysique fertile au sein de laquelle il est possible de se
représenter les pensées de Dieu. Sa découverte des ellipses planétaires autour du Soleil est pour lui la confirmation de l'existence d'un Dieu géomètre qui mérite toute notre admiration. Il pense que toutes les découvertes scientifiques peuvent être très proches de l'expérience religieuse, sans aucune restriction. Il se dit « transporté
par un indicible enthousiasme devant le spectacle de l'harmonie céleste. » (14) Quelle déclaration! Pour lui,
c'est comme une symphonie admirable, où les ellipses des planètes chantent en harmonie générale dès les débuts de la Création, à la perfection. (15) Pour Kepler, il n'y a pas de doute : Dieu est trinitaire, et il en voit des manifestations dans de nombreuses triades astronomiques qui sont en même temps des unités…
Plusieurs de ces citations sont extraites d'une leçon inaugurale du professeur de Science et Religion John Hedley Brooke, à l'Université d'Oxford, le 21 novembre 2000.(16)
4. QUELQUES RÉFLEXIONS SUR NOTRE QUESTION
Nous pourrions ajouter ici le témoignage de nombreux scientifiques, qui, de Galilée à Pascal, jusqu'à Hawking ou aux prix Nobel actuels, ont tous
été touchés profondément par le problème de leur relation avec Dieu. Ces quatre exemples, si divers, nous permettent déjà d'affirmer que les
questions spirituelles ne laissent pas tous les scientifiques indifférents, leur apparence athée ne montrant souvent qu'une partie
affichée de leurs méditations intimes.
En second lieu, on peut remarquer qu'il existe bien un Dieu – même sous divers aspects – pour les scientifiques. On pourrait
plaisanter en disant : « Pour être un scientifique, l'on en n'est pas moins homme! » Et comme tous les hommes, ils sont aimés de Dieu, selon
qu'il est écrit que Dieu voudrait intensément que tous les hommes fussent sauvés. (17) Il n'y a pas de
différence dans le cœur de Dieu, TOUS sont prédestinés à devenir semblables à l'image de son Fils Jésus-Christ, mais il faut qu'ils le
veuillent humblement, et de tout leur cœur.
Troisièmement, ils sont cependant plus inexcusables de ne pas croire en Dieu, puisqu'ils le contemplent comme à l'œil dans
Ses ouvrages – et souvent bien mieux que les non scientifiques – selon Paul dans son Épître aux Romains. (18)
Mais naturellement, ils bénéficient aussi toute leur vie de la patience de Dieu, qui attend qu'ils acceptent librement le grand salut qu'Il leur
offre par Jésus.
Nous touchons là une grande difficulté : actuellement, on parle toujours de « religions », de Dieu (sous divers
aspects, parfois contradictoires), mais rarement du Chemin qui mène à Dieu. La révélation de Jésus-Christ est LE SEUL CHEMIN pour hériter de
la vie éternelle; c'est le cadeau DE JÉSUS, pour tout homme qui décide de Le suivre comme Maître, (19) et il n'y
a AUCUN AUTRE SALUT POSSIBLE (20) pour chaque personne humaine, quelles que soient ses qualités ou ses connaissances intellectuelles ou
scientifiques. La grande confusion des nombreux systèmes religieux et des divinités qu'on nous propose de nos jours ne nous permet pas d'y
voir clair. Il faut recevoir une révélation personnelle par le Saint-Esprit qui va brusquement nous éclairer, si nous lisons
attentivement les évangiles.
5. EN CONCLUSION
Enfin, il faut espérer qu'avec l'approfondissement actuel des découvertes scientifiques humaines, de
nombreux scientifiques qui se posent maintenant des questions sur nos origines lointaines, découvrent enfin la pérennité et l'éternelle
actualité des merveilleux plans du Seigneur pour chaque être humain. Certains signes nous permettent de dire à beaucoup de sincères
chercheurs scientifiques, comme Jésus le dit au jeune homme riche rencontré un jour sur son chemin : (21). « Qu'il est difficile pour un riche d'entrer dans le Royaume de Dieu! »
Et il ne s'agit pas seulement d'argent! Nos richesses intellectuelles et nos « immenses » connaissances ne nous permettent pas facilement de
redevenir simples comme de petits enfants, condition sine qua non pour recevoir de notre vivant, ici-bas, la vie éternelle. Mais pour ceux qui
sont assez humbles devant les extraordinaires lois de la Nature, c'est encore plus merveilleux de les voir avec les yeux de Dieu, quand le
Saint-Esprit nous les illumine.
Bibliographie citée et notes :
(1) CONVERGENCES, No. spécial, printemps 2000 « Science & Religion » |
(2) Freeman DYSON, « Les dérangeurs d'Univers », Payot 1986 |
(3) Jean FOURASTIER, « Ce que je crois », Grasset 1981 |
(4) Stanley MILLER : L'apparition de la vie était inévitable. Dans « La Recherche » No. 369, p. 67, novembre 2003 |
(5) Sciences. Extrait de la Revue « Le Point » du 29 avril 2004, p. 72 |
(6) G. CHAITIN : « L'Univers est-il intelligent ? », dans « La Recherche », No. 370, Déc. 2003, p. 34 |
(7) A. EINSTEIN, dans « Science et religion ». Éd. Seuil-CNRS (1991) |
(8) « Les Détours de Darwin ». La Recherche, Hors série No. 14, janvier 2004 |
(9) C. Darwin, « The Deescent of Man », Londres 1891 |
(10) Nora Barlow : « Autobiography of Charles Darwin », Éd. Londres, 1958 |
(11) J. E. Force « Newton, the Ancients and the Moderns », dans : « Newton and Religion », Éd. Kluwer, Dordrecht, 1999, pp. 237-257 |
(12) A. Funkenstein, Princeton, dans « Theology and Scientific imagination from the Middle Ages to the Seventeenth Century », 1986, pp. 341-352 |
(13) B.J.T. Dobbs, dans « The Janus Faces of Genius », Cambridge University Press, 1991, p. 36 |
(14) M. Caspar, dans « Képler », Éd. Abelard-Schuman, Londres, 1959, p. 267 |
(15) Gouk dans « Music, Science and Natural Magic in Seventeenth-Century England », Éd. Yale University Press, New Haven, 1999, p. 148 et 251-57) |
(16) J. H. Brooke, dans « Science et Avenir », No. Hors Série, décembre 2003/janvier 2004, p. 76 |
(17) La Bible, 1re Épître de Paul à Timothée, chapitre 2, verset 4 |
(18) La Bible, Épître de Paul aux Romains, chapitre 1er, versets 20-23 |
(19) La Bible, Évangile de Jean, chapitre 10, versets 27-30 |
(20) La Bible, Actes des Apôtres, chapitre 4, versets 11-12 |
(21) La Bible, Évangile de Matthieu, chapitre 19, versets 16-26 |
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