Dieu? Le plus grand scientifique!

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Les trois Adams.

  

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*Q6 – Jésus a-t-il voulu créer une religion?

Certainement NON! Il est venu accomplir la Loi de Moïse parfaitement, et la remplacer par la VIE même de Dieu dans l’Homme, en répandant le Saint-Esprit sur tous ceux qui veulent Le suivre et Lui obéir.
 
Les religions sont des tentatives humaines pour comprendre, ou se rendre agréable, la (ou les) divinité(s), telle(s) que l’homme peut se les imaginer. Il en est résulté des "sciences" dites théologiques qui, ne disposant que d’idées approximatives et souvent contradictoires, ne sont guère scientifiques. Elles se heurtent de la sorte constamment aux sciences exactes, qui elles sont basées sur des faits incontestables et mesurables, même si elles ne touchent qu’au monde matériel, par l’intermédiaire de nos sens, ou d’appareils qui les prolongent ou les amplifient.
 
C’est pourquoi, depuis la Révolution française athée (et les révolutions communistes diverses qui ont suivi), on s’est égaré loin de Dieu en de nombreux domaines, en confondant Jésus avec l’une de ses émanations non désirées, savoir la religion chrétienne. Marx l’a bien dit : "La religion c’est l’opium du peuple". Au vu de cette confusion, l’ère des sans-dieu a commencé, piétinant tout sur son passage : individus, spiritualité et religions - arrachant aux riches pour (soit disant) donner aux pauvres (en réalité au parti et à ses privilégiés) - appauvrissant finalement tout le monde, tant en moralité qu’en spiritualité, qu’en niveau de vie des populations ainsi dominées. Et enfin, en enlevant l’espérance de la Vie éternelle à des milliards de personnes.


La Science, il est vrai ne sait pas grand chose concernant Jésus. Le Larousse en 6 volumes consulté sous le nom de "Jésus ou Jésus-Christ" retrace (brièvement, mais assez exactement) sa biographie, tirée du reste entièrement des Évangiles. D’autre part, diverses biographies ou "Vie de Jésus" ont été publiées - et le sont encore fréquemment - dont celle d’Ernest Renan, qui, malgré son négativisme vis-à-vis des miracles, reconnaît en étudiant les paroles de Jésus, "que c’est l’homme qui s’est approché le plus de Dieu"... À noter que, depuis les récentes découvertes archéologiques, la situation a changé, et que les dires de Renan (1), basés seulement sur des textes de Philon et de Josèphe, n’ont plus guère de support scientifique. Récemment encore, et à plusieurs reprises, des films sont sortis, qui serrent de près le personnage humain que fut Jésus. Par des recherches historiques de plus en plus précises, on tente ainsi de retracer ce que fut la vie de Jésus sur la Terre, tant dans son enfance (2) que dans ses trois brèves années de ministère au grand jour, provoqué (peut-être trop tôt) par Marie sa mère, aux noces de Cana. (3)
 
Ainsi le personnage historique de Jésus est peu à peu cerné de près, et personne ne nie plus actuellement qu’il ait existé... c’est au moins un progrès! Les fouilles archéologiques ont aussi fait de considérables découvertes, comme celle de Qumram (4) qui permettent de comprendre l’environnement exact du Nazaréen. Mais, comme dans tous les autres domaines où la Science travaille, elle ne peut dire pourquoi Il est venu, ni d’où lui est venue cette autorité exceptionnelle et ces miracles (qu’elle nie du reste), ni comment s’est produite sa résurrection (là, le doute scientifique est absolu).
 
On peut dire que le testament scientifique laissé par Jésus est très maigre. Et certes, il fut difficile après la Pentecôte, et la dispersion des disciples du Christ dans toutes les directions, suite aux persécutions endurées partout, et finalement après la destruction totale de Jérusalem par les Romains en l’an 70 (5), de retrouver des documents concernant Jésus. En effet l’offensive de l’Empereur romain Vespasien en 68 sera suivie d’un siège de l’Empereur Titus qui incendiera la ville en juillet 70. Jérusalem restera ruinée jusqu’en 132, où l’Empereur Hadrien y construira une cité païenne du nom de Aelia Capitolina. La Bible que nous connaissons actuellement ne viendra que bien plus tard rassembler ce qui fut retrouvé des lettres de l’apôtre Paul aux églises primitives, et de quelques autres des apôtres qui connurent Jésus, sans compter (heureusement!) les 4 Évangiles, seuls documents qui nous permettent de connaître les paroles même de Jésus.


On reste tout de même étonné de voir le développement incroyable des églises primitives aux premiers siècles, à cause des circonstances dont nous venons de parler. Il n’y a guère d’explication scientifique pour une telle expansion, malgré les faibles moyens de transmission existant à cette époque. En effet, par la seule écoute du Saint-Esprit qui les conduisait, les héritiers de Jésus ont répandu dans toutes les directions le message de son Évangile : la Bonne Nouvelle. En Europe : en Espagne, en France, en Écosse et jusque en Irlande; vers l’Asie, en Arménie, en Perse, en Inde et en Chine; dans toute l’Afrique du Nord, et ceci sans aucune organisation centralisatrice. Seule l’Assemblée locale baptisait les nouveaux croyants et les réunissait régulièrement autour de la Sainte Cène, en souvenir du Seigneur Jésus. En somme, ce furent des cellules VIVANTES croissant par le Saint-Esprit qui conduisirent à cette expansion, selon la parole laissée par leur Maître : "là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, Je suis au milieu d’eux" (6). Un tel travail missionnaire n’a pu se réaliser que par un témoignage continu des croyants, vivant des expériences étonnantes tant de guérisons, que de changements de vie, qui stupéfiaient leur entourage. C’est bien la puissance et l’inspiration du Saint-Esprit, à l’œuvre semblablement dans tous les croyants, qui a pu produire une telle expansion, sans erreurs doctrinales importantes.
 
La structuration en une "nouvelle religion" provient incontestablement de l’Empereur romain Constantin (7), qui décida, devant l’infiltration chrétienne, ("ils sont partout... jusque dans la maison de César", comme l’a dit un écrivain de l’époque) de proclamer le christianisme religion officielle de l’Empire romain.
 
Dès lors la grande confusion - la Babylone de l’Apocalypse (8) ne pouvait que déployer ses effets. On ne se souvenait plus de Jésus, sinon pour ajouter ses paroles à beaucoup d’autres traditions religieuses, en vue de la construction d’une organisation toute humaine qui délaissait lamentablement l’onction du Saint-Esprit.
 
Heureusement, Celui-ci ne s’est jamais déclaré battu, ni emprisonné par un système. Comme en secret, délicatement, Il a saisi des hommes et des femmes, et Il a su provoquer des réformes, souvent accompagnées de persécutions terribles de la part des religions officielles dites chrétiennes. Citer quelques-uns de ces réformateurs est difficile, tant il y en eut dans les siècles des siècles (9) : les Nestorius, François d’Assise, Erasme, Jean Huss, les Camisards, Zinzendorf et les Frères Moraves, Wesley et les Méthodistes, les divers Réformateurs protestants... à titre d’exemples. Mais hélas, si souvent, leurs successeurs n’ont pas pu continuer leur action, et ils se sont à leur tour cristallisés dans des subdivisions des Églises catholiques, dont les structures n’ont été finalement que peu réformées. Un jour le Seigneur me fit voir un fleuve qui s’en allait à la mer. A divers endroits, et à différents moments, des bateaux voulaient le traverser. En vain! Tous arrivés au centre du fleuve, étaient entraînés par le même courant, et ils n’arrivaient jamais à atteindre l’autre rive...
 
La religion chrétienne, ainsi mise en morceaux, doit se livrer dès lors à une gymnastique compliquée (dite œcuménisme) pour se retrouver une unité plus ou moins factice, avec toutes ses divisions. De guerre lasse, on propose encore mieux maintenant : trouver une unité avec toutes les religions monothéistes existantes (islam) (10) - et on prône même d'y ajouter des ritualismes païens, en tant que fleurons ancestraux de la spiritualité, ou des traditions populaires... (Nouvel Age, etc., etc.). Et Jésus? Il a disparu dans ces magnifiques constructions, car en parler gênerait trop de personnes.


Où est donc Jésus dans ces systèmes religieux? Lui qui est venu comme Le Bon Berger - celui qui a donné sa vie pour Ses brebis? Et pourtant Il leur a donné la Vie Éternelle, et elles ne périront jamais.
 
Relisons ce qu’Il en pense LUI, dans l’Évangile de Jean au chapitre 10. C’est Lui seul qui fera qu’il n’y aura plus qu’un seul Troupeau avec un seul Berger (11).
 
Et c’est ce Jésus - lui dont on a même contesté l’existence, parce qu’Il n’a laissé aucun document personnel - c’est Lui dont on parle partout encore, même après 2000 ans! Lui qui gère - par sa date de naissance, si imprécise soit elle - tous les calendriers du monde! Lui qui est le seul digne d’être un jour le Seigneur des seigneurs, parce qu’Il a librement donné sa vie, pour sauver finalement toute l’Humanité des vaines philosophies et religions humaines. Lui, le grand ignoré des religions, finalement...
 
Mais ses paroles sont Esprit et Vie. Elles seules ont cet impact unique encore actuel pour transformer des vies, en suscitant de nouveaux apostolats sur toute la Terre. Avec des gens de rien, même des criminels repentis, ou de simples croyants naïfs, Jésus rassemble SA Famille invisible, et répand encore son message d’amour en tous lieux. Dieu dans sa patience inouïe envers nous, attend que nous comprenions LE message de son Fils : "Je suis venu pour que mes Brebis aient la VIE et la vie en abondance." (11) ... et non pour créer une nouvelle religion!


*Bibliographie citée et notes : 

  (1) Renan Ernest : Vie de Jésus (1863).  Remonter
  (2) Fleg Edmond : Les années cachées de Jésus.  Remonter
  (3) Évangile selon Saint-Jean, chapitre 2:1-12.  Remonter
  (4) La Bible. Écrits inter-testamentaires, La Pléiade, Paris, 1987.  Remonter
  (5) Jérusalem en 70 : selon Encyclopédie Universalis, 1999.  Remonter
  (6) Évangile selon Saint-Mathieu, chapitre 18:19-20.  Remonter
  (7) Constantin Le Grand (285-337) Encyclopédie Universalis, 1999.  Remonter
  (8) Apocalypse selon Saint-Jean, chapitre 18.  Remonter
  (9) Broadbent E.: Le Pèlerinage douloureux de l’Église.  Remonter
(10) Pèlerin Magazine No 6118, page 19, 3 mars 2000.  Remonter
(11) Évangile de Jean 10:10-16.  Remonter
 

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