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Les trois Adams.

  

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*Q18 – Le travail est-il une malédiction?

1. Introduction
 
L'idée que le travail est un châtiment est largement répandue. Et si on ne le dit pas, on ne pense qu'aux vacances, ou à diminuer le temps de travail... ce qui revient au même. Quelle corvée que cette obligation pour chaque homme, ou chaque femme, depuis que le système communiste a prôné l'égalitarisme à "tout crin", et de la sorte a désintégré tant de familles!
 
Le travail occupant une grande partie de notre temps, il importe que nous ne nous trompions pas sur son sens. Cette notion de châtiment, que le travail traîne à ses trousses, provient de la religion qui a interprété à sa façon la parole que Dieu dite à Adam après sa chute : "Tu travailleras à la sueur de ton front." (1) 
 
Pourtant, bien avant, Dieu lui-même avait travaillé à sa Création durant les 6 jours cosmogoniques, et le texte qui nous le raconte se termine par ces mots bien connus : "Ainsi furent achevés les cieux et la terre... Dieu acheva au 7e Jour son Oeuvre, puis Il se reposa!" (2) ce qui fait que Dieu Lui-même est un Travailleur remarquable. L'Homme à l'origine, image de Dieu, est aussi un travailleur, et il est constamment invité dans la Bible à construire et à créer à son tour, dans ses petites limites naturellement. Et Dieu l'avait placé dans le Jardin d'Eden pour le cultiver et le garder! (3).
 
Mais la Chute va tout défigurer : le sol est maudit à cause d'Adam. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie... Ce qui arrive est la conséquence de la chute, et non pas une loi de la Création. Ainsi, tous ceux qui vivent sans Dieu sont menacés d'être esclaves du travail, mais ceux qui vivent avec Dieu peuvent acquérir une autre vision du travail : il redevient alors une collaboration avec Dieu, et non plus un châtiment.


2. Ce qu'en dit l'Ancien Testament
 
En sondant l'Ancien Testament, on trouve rapidement des éclaircissements concernant cette question. Par exemple, Abraham et Lot se sont enrichis par la grâce de Dieu, au point que la contrée ne suffisait plus à leur subsistance (4) : ils durent se séparer en deux tribus. Il est certain que le chrétien qui vit généralement sans dépenser follement arrive à une certaine aisance. C'est un constat , même après deux ou trois générations : la bénédiction matérielle va généralement de pair avec la bénédiction spirituelle. Le travail bien conçu, dans la paix et la fidélité est productif.
 
Je me rappelle souvent du témoignage d'un ami qui, parti en Inde, y rencontra des groupes de chrétiens dans les maisons (5). Ils sont des millions en Inde et en Chine. Il n'y a plus de pauvres parmi eux, car ils ont cessé de croire en la réincarnation et autres fatalismes. Dans l'amour de Jésus, ils se sont entre aidés. Et ils vivent désormais dans la paix, même si c'est plus simplement que nous... Et quelle surprise, au moment de rentrer en Europe, nos amis ont reçu d'eux, en signe d'affection, le prix du billet de leur retour! On pourrait citer des faits semblables dans d'autres pays dit sous-développés...
 
Un tel "enrichissement" n'a rien de "satanique"; il est le résultat de l'honnêteté même! Mais tous nos biens devraient servir à la gloire de Dieu et au développement de l'amour fraternel, selon Jésus-Christ. En tous cas, cette attitude positive vis-à-vis du travail est plus réjouissante que celle de certains qui recherchent un état misérable "pour être plus près du Christ!" Fils de Dieu - c'est notre devenir - c'est d'être une bénédiction pour la Terre et non un état misérable!
 
Abraham lui, fut une bénédiction pour son pays d'adoption. Mais la Bible nous donne aussi un exemple de la défiguration du travail : le peuple d'Israël devenu esclave en Égypte. L'asservissement au Pharaon (voir les pyramides...) est un remarquable exemple du travail qui n'est plus selon Dieu. C'est Lui-même du reste qui va libérer son peuple de ce terrible esclavage.
 
Au désert, où ils vivront ensuite pour un temps, les Israélites ne deviendront pas pour autant des paresseux. Ils recevront un code du travail avec le sabbat, (6) qui exprime un rythme équilibré, calqué sur l'œuvre du Créateur Lui-même (7) : "Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier" soit, le mettre à part, pour contempler l'ouvrage accompli. Mais cela implique aussi que pendant les 6 jours, on a bien travaillé!
 
Jésus parle aussi positivement du travail. Par exemple, il dit que le constructeur d'une tour se prépare, calcule et prévoit avec soin son édifice. Tout est donc bien coordonné, organisé, et cela est voulu par Dieu pour l'homme. Comme le disait déjà le Deutéronome (8) : "Car l'Éternel ton Dieu t'a béni dans tout le travail de tes mains...". Et l'exemple de la manne au désert (9) nous montre l'impossibilité d'accumuler une grâce. La bénédiction est pour chaque jour, et il est nécessaire de la renouveler sans cesse. 
 
La Bible exprime encore ce constat (10) que Dieu donne à chacun des talents particuliers, pour des travaux bien définis, pour que tout l'ouvrage soit bien fait. Pour la construction du Temple par exemple, tout est conçu avec sagesse et bon sens. Ainsi, nos qualifications, conduites et dominées par le Saint-Esprit vont créer l'Édifice de Dieu sur la Terre. Et la valeur du travail, les capacités artistiques, le caractère inventif, tout est pleinement réhabilité par la Parole de Dieu.
 
En considérant de cette manière le travail et les qualifications de chacun, nous voyons que tout devrait ainsi s'organiser harmonieusement dans nos entreprises... Hélas, il semble bien que ce soit de moins en mois le cas. Pourquoi? Tout est axé sur une recherche du rendement et de l'argent. Le travail est à moitié fait, le meilleur marché possible, pour un rapport qu'on croit "supérieur"... Mais la Parole de Dieu transforme cette vision lamentable en donnant au travail un but supérieur. Qui pourtant croit encore à cette Parole de Dieu? Hélas bien peu de chefs d'entreprises, si souvent happés par l'appât du gain.
 
Considérons par exemple la reconstruction de la muraille de Jérusalem au retour de la déportation des Israélites à Babylone, du temps de Néhémie. (11) Nous constatons que "tout le peuple prit à cœur ce travail". Ne dit-on pas : "il a du cœur à l'ouvrage"? Le travail est aussi une affaire de cœur et de bonne volonté. C'est pourquoi les déportés de Babylone, à leur retour, et sans grands moyens, ont pu rebâtir, malgré toutes les difficultés, et même l'opposition constante de leurs ennemis. "Ceux qui portaient et chargeaient les fardeaux, travaillaient d'une main et portaient une arme de l'autre"... ce n'est donc pas parce qu'on propose un combat spirituel (certes très important) qu'il ne faut pas travailler à re-construire! Le travail matériel est en vraie coopération avec le travail spirituel. Et l'édifice de Dieu n'est jamais vraiment achevé; il est en perpétuel recommencement, jusqu'à l'Avènement du Royaume de Dieu, et... certainement il contribuera à d'autres constructions, après encore!
 
Pour reconstruire la muraille, Néhémie avait un but spirituel, mais il a fallu accomplir aussi un immense travail matériel; cela n'est pas tombé du ciel tout seul! De même, nous chrétiens engagés, nous avons un corps de chair, et présentement, nos mains, notre tête et nos bras doivent collaborer ensemble à l'édifice; et dirai-je, d'autant plus que nous sommes plus engagés spirituellement, nous travaillerons mieux et davantage!  -"Faisons la garde pendant la nuit et travaillons pendant le jour" (12), tellement ils avaient hâte que la muraille fut achevée...
 
Voilà pourquoi notre travail n'est PLUS un esclavage, mais une motivation qui nous permet de travailler mieux! Combien nous voici loin de la conception légale du travail, où l'on fonctionne mécaniquement pour un salaire... en en faisant le minimum! L'expression si triste "il faut bien travailler pour gagner sa croûte" décrit exactement la mentalité de notre temps, où, tels des enfants gâtés, nous sommes influencés nous chrétiens, par la mentalité païenne ambiante. Mais si je fais mal mon travail, je n'ai plus de conscience, et je suis aussi un "triste chrétien", et toute ma vie de famille et d'église en sont entachées. Combien de gens croient qu'il faut travailler pour vivre, pour s'enrichir, ou simplement pour bien vivre sur la terre. "Le travail fut sa vie"... on ne dit jamais "le travail fut sa joie!"... Un peu comme le dit l'ecclésiaste (13) "... car tout est vanité et poursuite du vent. J'ai haï tout le travail que j'ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l'homme qui me succédera. Et qui sait s'il sera sage ou insensé?...".
 
Beaucoup d'autres paroles de l'Ecclésiaste concernent du reste le travail (14) (15) (16). En résumé : N'est-ce pas une grâce d'avoir un bon travail, et quelque chose d'intéressant à faire sur cette Terre? Je me rappelle souvent cet homme qui avait décidé "A quarante ans, j'aurai ma maison, et je serai millionnaire!"... il y parvint certes, mais peu après, il se suicidait : sa femme avait perdu une jambe dans un accident, et il n'avait plus de raison de vivre... Comme le dit un des textes cités ci-dessus (16) "Tout le travail de l'homme est pour sa bouche, et cependant ses besoins ne sont jamais satisfaits." Le drame contemporain c'est ce travail pour accumuler, sans aucune joie réelle et profonde; on se tourmente toute la vie pour arriver finalement au néant.
 
L'Ecclésiaste l'a bien vu, et en terminant son livre, il écrit (17) : "Crains Dieu et observe ses commandements : c'est là ce que doit faire tout homme." La recherche de s'enrichir est fausse. Pourtant Dieu voudrait nous donner tout avec abondance; et Il le fait, si nous savons donner largement de tout cœur. Il faut donc apprendre à (se) donner davantage!


3. Ce qu'en dit le Nouveau Testament
 
Ce sont les textes du Nouveau Testament qui vont nous révéler plus précisément encore la pensée de Dieu concernant le travail. On a coutume de penser qu'il faut "quitter son travail" pour servir Dieu. Les systèmes ecclésiastiques nous ont inculqué cette idée. Pourtant les textes bibliques ne nous citent pas beaucoup d'ecclésiastiques! Tous les hommes choisis par Jésus étaient des hommes du travail. Jésus Lui-même a passé bien plus d'années à son boulot de charpentier (ou d'entrepreneur, comme on dirait aujourd'hui), qu'à prêcher l'Évangile et enseigner ses disciples. Et il n'y avait pas les machines d'aujourd'hui! Le bois, c'est dur à travailler! Il s'en est fait des ampoules aux mains entre 12 et 30 ans, jusqu'à ce que Dieu l'appelle enfin à son Ministère particulier.
 
Mais, c'est dans et par son travail, qu'Il a sondé la nature humaine. Ce qui ne l'empêchait pas de penser sans cesse à Dieu, son vrai Père, au point qu'à l'âge de 12 ans il étonnait déjà les théologiens juifs. Ainsi durant tout ce temps de travail, il a préparé ses 3 années de ministère public, et Il a su attendre l'Heure de Dieu. A plus forte raison nous autres devons-nous être éprouvés, construits, soumis à un entraînement prolongé par les peines du labeur, apprendre à structurer notre temps, notre entreprise, à tenir compte des autres, et à partager l'effort en commun. Nous en avons tous besoin! Par ce moyen nous découvrons ces qualités capitales que sont : la persévérance, le courage, la maîtrise de soi, l'audace, la constance; bref tout ce qui fait de nous des hommes accomplis.
 
Si Jésus a eu besoin d'une telle formation, je ne vois pas pourquoi nous pourrions pouvoir nous en dispenser. Puis ensuite, qui a-t-il choisi pour l'accompagner de tout près dans sa prédication de laïque (qu'on méprisait...)? 12 travailleurs! Matthieu l'intellectuel, le comptable, et Pierre avec d'autres : des pêcheurs de poissons... ou des artisans. Le seul clerc du Nouveau Testament, c'est Paul, mais après sa conversion il nous donne un grand enseignement qui peut nous étonner. Par exemple, il écrit aux Thessaloniciens (18) qu'un homme qui ne veut pas travailler vit dans le désordre! Car dit-il : "Nous n'avons mangé gratuitement le pain de personne; mais dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l'oeuvre pour n'être à charge à aucun de vous!" - Bien sûr, ajoute-t-il aussi : "ce n'est pas que nous n'en eussions eu le droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-même un modèle à imiter"; et plus loin, il ajoute : "Car lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément que si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus... Nous invitons ces gens-là, et nous les exhortons par le Seigneur Jésus, à manger leur propre pain, en travaillant paisiblement."
 
La vie en communauté le montre bien : les pires sont les pique-assiettes, souvent beaux parleurs (!) On se dit :- C'est formidable, on vivra ensemble (et intérieurement "les autres feront le boulot et on pourra vivre plus facilement...") - Quelle erreur : la communauté révèle tout, et elle implique que toute charge soit partagée et assumée de bon cœur. Du reste, une communauté sans travail en commun sera vite vouée à l'échec, et tant d'essais infructueux l'ont démontré.
 
Lorsque l'apôtre Paul, l'ex-théologien israélite converti, arrive à Corinthe, (19) il choisit aussitôt de travailler avec Aquilas qui avait le même métier que lui : fabricant de tentes; et ceci, en même temps que son rôle de prédicateur! Bien sûr, lorsque d'autres personnes arrivent et se joignent à eux, il se donne tout entier à sa prédication, et ce sont ses compagnons d'œuvre qui assument les besoins matériels de la petite communauté. Il a aussi eu d'autres genres d'activités dans ses missions, celle même du prisonnier et de l'écrivain...
 
Malheureusement, bien des jeunes refusent de telles périodes de formation pratiques, pourtant si salutaires. A ces mêmes Corinthiens Paul écrira plus tard (20) : "Nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains" et pourtant, il avait aussi la liberté de ne pas travailler au besoin. Mais comme il le disait "il faisait son service militaire (du Seigneur) à ses propres frais! Et dans son testament aux Anciens d'Éphèse, il précise que tout ce qu'il a pu gagner il l'a donné à ceux qui luttaient avec lui pour l'Évangile. Quel exemple fantastique d'incarnation de sa nouvelle théologie; quel homme totalement donné à Dieu! (21)


4. Et Aujourd'hui?
 
Il y a tant de questions actuellement concernant le travail! Des partis, des fêtes, des récriminations, des grèves, et d'innombrables livres ou textes de toutes espèces... presque comme s'il était un but en lui-même, et la raison de vivre! Certes l'évolution du travail ces deux derniers siècles a été considérable. On a de la peine à comprendre du reste pourquoi l'homme moderne se plaint de trop travailler : on n'a jamais travaillé si peu d'heures par semaine. Et l'on oublie l'abolition du sevrage (il n'y a pas tellement longtemps...). La plupart des hommes étaient auparavant de simples bêtes de somme, au service d'un petit nombre de privilégiés, rois ou divers seigneurs... dont on contemple maintenant les châteaux vides, comme touristes!
 
Depuis la révolution française en effet, que de progrès sociaux! Certes, on peut dire que la machine parfois est un substitut de l'ancien esclavage, mais elle est aussi de plus en plus automatisée, et l'ancien ouvrier est devenu un technicien, avec un salaire bien supérieur. Oui, une certaine oligarchie de riches industriels et de commerçants, parfois marrons, commande à des entreprises de plus en plus mondialisées. Mais il faudra de toute manière toujours des organisateurs et des capitaux, qu'ils proviennent des États, ou de Sociétés plus ou moins vastes. Le problème qui subsiste est bien sûr l'asservissement toujours possible par des hommes ou des systèmes politiques, qui finalement profitent injustement du travail des "petits". Le capital est souvent devenu une puissance de domination de l'homme, au lieu d'être au service de l'Humanité. Là, on distingue facilement le résultat de la chute de l'Homme privé de la communion avec Dieu, qui transforme toutes ses activités en une manifestation de la puissance du Malin, qui gît là, au fond de son cœur!
 
L'aveuglement satanique empêche que l'abondance produite par le travail, au moyen d'admirables machines qui devraient nous libérer et nous donner du bon temps, devienne une bénédiction générale. C'est bien une démonstration que la "libération" de l'homme n'est pas là où on le croit! Celle-ci ne peut avoir lieu que par le Saint-Esprit de Dieu. Sans Son Amour, les meilleures tentatives sociales (y compris nos immenses loisirs décevants) sont avariées. Et le "plaisir" même devient un esclavage. Les heures de travail diminuent constamment, mais la tristesse et les revendications sont d'autant plus généralisées. Plus son travail diminue, plus l'homme moderne devient malheureux... bien plus que nos aïeux, qui n'avaient pourtant ni vacances, ni avantages sociaux. Sans Dieu, il n'y a pas de solution, la vie est sans but, on voit seulement de l'esclavage partout, parce que la vraie liberté doit venir du dedans de nous.
 
Mais est-il possible d'être de nos jours d'être un vrai homme d'affaires chrétien, dans toute l'acception du terme? Celui qui sait mettre ses biens et ses capacités aussi au service de Dieu? Il en existe, Dieu soit loué! Après tout, Joseph l'Hébreu devenu vice-roi d'Égypte, à cause de son conseil très sage dû à une prophétie, est resté fidèle à sa foi. Et le prophète Daniel, premier ministre sous plusieurs empereurs successifs, a accompli une grande tâche, et nous a laissé des prophéties étonnantes sur la fin des temps. Qui étaient-ils? Des serviteurs de Dieu pleinement épanouis dans leur travail, mais dont le cœur était soumis à l'Esprit de Dieu.
 
Quant à l'ouvrier chrétien, il ne doit pas accepter l'abrutissement par le travail. Il doit pouvoir y rendre un témoignage honnête et joyeux, et dans bien des entreprises, c'est possible de nos jours - et bien mieux qu'autrefois! Pourtant quitter son emploi est parfois la seule solution, mais maudire ses supérieurs n'est jamais la bonne solution. Je sais par expérience qu'un ouvrier chrétien fidèle - même contre tous ses collègues - peut changer toute une atmosphère autour de lui, en persévérant dans un service d'amour parmi eux. Par son attitude ("je veux t'aider", "nous allons faire mieux", etc.) Dieu pourra le bénir et faire fructifier son travail et son témoignage. Et s'il doit finalement quitter son emploi, là aussi sa confiance au Seigneur lui fera trouver une meilleure situation.


5. Conclusions
 
Finalement, une tragédie de ce siècle dans les milieux du travail, c'est la fuite des responsabilités à tous les niveaux. Et l'on accuse toujours "l'autre"! N'est-ce pas encore clairement un fruit amer, conséquence de la chute de l'homme hors de la communion avec Dieu? Il faut toujours achever ce que l'on a commencé : ses écoles, ses études, ses contrats. Assumer! Et si je le fais, Dieu bénira mon travail. Et c'est la bénédiction du Seigneur qui enrichit!
 
Un jour à Gagnières, (22) en arrachant des patates dans notre champ, je pensais à tout ce que Dieu me disait en travaillant. La terre et tout ce qu'elle produit; la dureté du sol, le chiendent qui pousse aussi avec les pommes de terre; la variété si diverse des plantes, les parties du sol qui sont riches et celles qui ne donnent rien... Tout cela nous entraîne à comprendre des réalités spirituelles comme le faisait Jésus - le travailleur - dans ses paraboles!
 
C'est la vie dans la résurrection. Et nous pouvons traduire cela lors de nos multiples occupations; retrouver le sens spirituel de nos activités! Dieu peut nous "révolutionner" bien mieux que par des slogans haineux répétitifs! Et ce sont les hommes de Dieu qui sont les vrais révolutionnaires, capables de changer profondément quelque chose dans le monde du travail.


*Bibliographie citée et notes : 

  (1) Genèse, chapitre 3, verset 17. Remonter
  (2) Genèse, chapitre 2, verset 2. Remonter
  (3) Genèse, chapitre 2, verset 15. Remonter
  (4) Genèse, chapitre 13, verset 5-9. Remonter
  (5) Mouvement évangélique de "Bak Singh". Remonter
  (6) Exode, chapitre 20, versets 9-11. Remonter
  (7) Exode, chapitre 20, verset 8. Remonter
  (8) Deutéronome, chapitre 2, verset 7. Remonter
  (9) Exode, chapitre 16, versets 14-22. Remonter
(10) Exode, chapitre, versets 35-36.  Remonter
(11) Néhémie, chapitres 3-4.  Remonter
(12) Néhémie, chapitre 4, versets 15-18.  Remonter
(13) Ecclésiaste, chapitre 2, versets 17-21.  Remonter
(14) Ecclésiaste, chapitre 3, versets 12-13.  Remonter
(15) Ecclésiaste, chapitre 4, versets 4, 6, 8.  Remonter
(16) Ecclésiaste, chapitre 6, verset 7.  Remonter
(17) Ecclésiaste, chapitre 12, verset 15.  Remonter
(18) 2 Thessaloniciens, chapitre 3, versets 6-15.  Remonter
(19) Actes, chapitre18, versets 1-5.  Remonter
(20) 1 Corinthiens, chapitre 4, verset 12.  Remonter
(21) 1 Corinthiens, chapitre 9, versets 1-7.  Remonter
(22) Centre chrétien de Gagnières (Gard).  Remonter

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